Retranscription des premières minutes :
- Allez, c'est l'heure tout de suite d'accueillir notre lefto du jour. Nous sommes avec le propriétaire fondateur d'une baraque à frites.
- Ça s'appelle Chnor, au sud. Bah oui, nous sommes avec Jean-Philippe Kovic. Bonjour.
- Et bonjour tout le monde. Comment ça va, ce matin, Jean-Philippe ? Eh bah impeccable. Je me lève un petit peu plus tôt que d'habitude, mais ça va.
- Bah c'est gentil, c'est gentil de vous réveiller pour nous, pour nous parler de cette aventure magnifique que vous réalisez.
- Vous avez, alors je précise, vous avez obtenu la médaille d'argent au championnat du monde de la frite.
- Pas mal pour une friterie de sud à Lafiotta.
- Alors, eh ouais, pas mal. On a fait ça avec mon épouse Audrey. Du coup, on est monté au championnat sur Arras sur cette année-là.
- C'est la troisième année qu'il faisait sur la ville d'Arras.
- Et on a décidé, bah voilà, de participer cette année.
- On a eu la chance d'être sélectionnés parmi plusieurs friteries au niveau international.
- Alors déjà, y aller, c'était incroyable pour nous. On était hyper heureux.
- Et puis monter sur le podium, c'était la consécration, voilà.
- Bah oui. C'est quoi le secret, votre petit secret, sur les frites que vous préparez ? Alors le secret, je pense que c'est un secret de polychinelle.
- C'est déjà la variété qu'on choisit.
- C'est une variété de pommes de terre.
- C'est ce qui fait aussi toute la différence.
- Et c'est la différence qu'on a fait sur le concours.
- Vous, vous avez essayé quelle variété de pommes de terre ? Sur une variété qui s'appelle l'étincelle, qui est assez nouvelle dans le milieu de la pomme de terre, mais qui a une note un peu sucrée, un petit peu de noisette, qui garde un fondant à l'intérieur et un très croustillant à l'extérieur.
- Du coup, on va être sur une pomme de terre qui rappelle un peu l'enfance et des bons souvenirs, quoi.
- Bon, il y a le choix.
- Oui, il y a le choix de la pomme de terre.
- La cuisson à la graisse de...
- Et puis la cuisson, la cuisson à la graisse de bœuf.
- Triple cuisson, comment ça se passe pour vous ? Triple cuisson, on fait les choses un petit peu différemment que les classiques du nord de la France ou de Belgique.
- On est originaire... Ma femme est originaire du nord de la France, et moi de Voiron, je suis plutôt un ch'ti d'adoption.
- Et c'est vrai que dans le nord de la France, on fait à la graisse de bœuf.
- On a travaillé cette graisse de bœuf pour pas qu'elle soit trop forte, pour qu'elle plaise pratiquement.
- Et du coup, c'est vrai que ça lui apporte un goût assez incroyable.
- Bah oui. Et alors, comment vous en êtes venu à créer une friterie comme ça ? Alors, vous avez commencé avec un food truck, et puis vous avez ouvert votre restaurant également.
- Comment vous êtes arrivé à vous dire, on se lance à aller dans une friterie artisanale dans le sud de la France, à La Ciotat ? C'est vrai qu'on a fait un virage à 360 degrés, parce qu'avant, figurez-vous, on était directeur de maison de retraite pendant presque dix ans.
- Et un matin, on commençait comme beaucoup de cadres, je pense, dans le milieu professionnel, à se dire qu'est-ce qu'on fait là ? Beaucoup d'horaires, pas de reconnaissance.
- On avait envie de changer de vie, et plutôt que de se plaindre au travail, on a décidé de prendre les devants.
- Alors, on s'est posé la question qu'est-ce qu'on fait ? Et c'était un rêve de gosse de ma femme, de faire une friterie.
- Je l'ai suivi dans l'idée, c'est une aventure incroyable.
- Et on s'est dit, pour commencer, on va le faire en food truck dans le sud, pour tester un peu le marché, tester les clients, savoir comment ça réagit.
- Et au final, ça s'est hyper bien passé.
- Deux ans après, on a pu acquérir le restaurant à La Ciotat, du coup.
- Le restaurant à La Ciotat, ça cartonne.
- Et j'imagine que depuis votre médaille d'argent au championnat du monde de la frite, vous devez être pas mal sollicité, Jean-Philippe.
- Alors,...
Transcription générée par IA