Retranscription des premières minutes :
- Allez, il y a bientôt 6h moins 10. C'est l'heure de retrouver notre lefto du jour. On continue un petit peu notre tour de France.
- Ce matin, on s'arrête à Bordeaux pour accueillir Jean-Philippe Grimaud. Bonjour, Jean-Philippe.
- Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin, Jean-Philippe ? Allô ? Oui, vous m'entendez ? Oui, ça y est, je vous entends. Moi, il y a une petite coupure. Ça y est, je vous entends.
- C'est parfait. C'est parfait si vous m'entendez. Alors je parlais avant de vous accueillir de votre profil assez curieux, original, dans le bon sens du terme, je le disais.
- On a beaucoup entendu parler de vous dans les médias ces derniers jours, que vous êtes à la fois chirurgien cardiaque, donc à Bordeaux, et plombier.
- C'est vrai que c'est assez surprenant, ça, comme double métier, double activité.
- Oui, c'est vrai. C'est pas très courant. Mais moi, je trouvais ça un peu banal au départ.
- Mais manifestement, ça intéresse beaucoup de gens. Oui, c'est vrai.
- Bah oui, parce que c'est vrai que c'est assez original, d'une certaine manière. Alors vous, vous êtes chirurgien cardiaque, à la base.
- Et c'est ensuite... Oui, je suis chirurgien à la clinique Saint-Augustin. Je suis désolé, je ne bouge pas.
- Et pourtant, il y a des petites coupures. Je ne sais pas si vous, vous m'entendez.
- On vous entend très très bien, Jean-Philippe. Ah, voilà. Donc je disais que j'étais chirurgien cardiaque à la clinique Saint-Augustin, Bordeaux, oui.
- Ouais. Et donc ? Depuis déjà combien d'années ? Alors depuis une vingtaine d'années bientôt à Saint-Augustin, Bordeaux. Ça fait un petit peu plus longtemps. J'ai été formé à l'hôpital Olénec.
- Mais ça fait une vingtaine d'années que je suis installé maintenant en libéral, bientôt, oui.
- Et puis vous avez décidé donc par la suite, un peu plus récemment, de devenir plombier. Comment ça vous est venu, cette idée ? C'était une passion que vous aviez ? Oui. Alors j'aimais déjà beaucoup le bricolage. J'avais déjà été un peu formé, comme je l'ai dit, dans de nombreuses institutions.
- Dans mes interviews, je vivais dans un monde de bricoleurs et d'ouvriers, d'artisans. Donc tout petit, j'ai évolué dans ces milieux d'ateliers entourés de nombreux outils.
- Donc j'avais déjà cette fibre bricoleuse en moi, si je puis dire. Et puis un jour, j'ai eu besoin, comme beaucoup de gens, d'un plombier pour résoudre un problème de fuite.
- Évidemment, je me suis heurté à la disponibilité des plombiers. Et donc j'ai commencé à m'intéresser à la brasure.
- C'était les débuts d'Internet, comme je le disais aussi de nombreuses fois. Il y avait les tutos qui commençaient à émerger.
- Et j'ai commencé à m'intéresser à la brasure, ce qu'on appelle. C'est-à-dire la réunion de deux pièces de cuivre en se fond.
- Et je me suis pas mal débrouillé. Donc voilà, j'ai élevé mon niveau de difficulté au fur et à mesure jusqu'à décider d'avoir des conseils de professionnels.
- Et passer ce CAP également.
- Voilà, c'est ça. Alors c'était pas la vocation initiale. Moi, j'avais entendu parler de cette formation abordée.
- Donc dans un institut de formation pour adultes. Et je voulais juste avoir des conseils de professionnels pour savoir si ce que je faisais était conforme aux règles de l'art.
- Et voilà. Et après, les neuf autres adultes avec qui j'étais m'ont charrié, comme je dis souvent, en apprenant que j'étais sur Jean Cardac.
- Ils m'ont poussé, entre guillemets, à aller passer le CAP avec eux, ce que j'ai fait. Voilà.
- Comment vous arrivez à jongler entre ces deux activités bien différentes ? Alors au début, ça a été extrêmement difficile.
- J'ai été obligé de sacrifier mon temps libre, d'aller le soir, parfois un peu tard, faire mon activité de plomberie, de sacrifier des week-ends.
- Puis ça m'amusait beaucoup. Au début, cette double activité, ça me faisait sortir de ma zone de confort, comme je l'ai souvent dit.
- Donc c'était un peu chronophage. Maintenant, j'ai beaucoup ralenti pour diverses raisons.
- Mais c'est vrai que c'est un petit peu difficile. J'ai pas beaucoup de temps libre, on va dire. Voilà. J'ai pas beaucoup de temps libre.
- Bon. En tout cas, vous avez ces deux passions. Vous...
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