Retranscription des premières minutes :
- Pierrick Bougerolle, artisan charcutier traiteur à Saulieu, dans la belle région bourguignole, en Côte d'Or, à la Bourgogne.
- Déjà, on parlait nourriture, il y a aussi le vin.
- Bref, on va être bien reçus.
- Nous y sommes.
- Bonjour Pierrick.
- Bonjour.
- Bon, il faut qu'on fête quelque chose.
- Vous êtes sacré champion de France de l'oreiller de la Belle Aurore.
- En fait, c'est peut-être la version la plus ambitieuse du pâté en croûte.
- On rappelle ce que c'est, ce pâté en croûte.
- C'est déjà considérable en quantité.
- Expliquez-nous.
- Oui, c'est un pâté croûte principalement composé de gibier, de différents gibiers.
- Donc ça peut aller de 8 viandes à 12, 14, 15 viandes.
- Donc vraiment, on a un panel de viandes énormes dedans.
- Et c'est un pâté en croûte qui va faire entre 8 kilos et qui peut monter à 35 kilos.
- L'idéal, évidemment, pendant les fêtes, on en commande un.
- Et c'est quoi ? C'est pour une douzaine de personnes, non ? Nous, en boutique, il fait 7 kilos exactement.
- Donc ça fait facilement une trentaine de personnes.
- Ah oui, carrément.
- Oui, oui, oui.
- Oui, donc ça fait deux repas si on n'est pas 30.
- C'est ça.
- On a une famille, on va dire, un peu traditionnelle.
- Bon, alors chapeau pour ce titre de champion de France, Pierrick.
- Vous étiez nombreux ? Comment ça se passe ? C'est chaque année ? Alors, c'était la première année de concours.
- Donc, on était 21 à représenter l'oreiller.
- Ah oui, oui, oui.
- Donc, vous êtes le premier de l'histoire.
- Vous êtes un peu le Maurice Garin du Tour de France.
- Vous savez, le premier vainqueur du Tour de France en 1903.
- On dira, le premier champion de France, c'est Pierrick Bougerolle, artisan charcutier traiteur à Saulieu.
- De quoi se plaigner.
- Voilà, c'est dans l'histoire.
- Vous avez découvert la charcuterie à 14 ans.
- Comment vous êtes tombé dedans ? J'avais la chance d'avoir un tonton et une tata chez qui j'allais souvent en vacances, qui était charcutier.
- Donc, j'étais souvent dans le labo avec le tonton à faire de la pâtisserie.
- Oui, et quand on est passionné comme ça, finalement, c'est une opportunité d'avoir ces championnats.
- D'ailleurs, vous avez d'autres ambitions.
- Vous aimez ce côté challenge match, quoi, finalement.
- Oui, j'adore ça parce que ça nous permet d'évoluer beaucoup plus vite dans le métier, dans la profession, de travailler des produits qu'on n'aurait jamais pensé aussi.
- Ça vous fait un label en plus, c'est intéressant par rapport à votre clientèle parce qu'on vous a bien identifié.
- Du coup, c'est un plus commercial.
- Ça, c'est indéniable.
- Ah oui, c'est indéniable.
- Bon, mais dites-nous, parce que je vous laisse quand même l'annoncer, vous êtes inscrit finalement à The Concours.
- Lequel ? Les meilleurs ouvriers de France.
- Bon, vous êtes un peu enrhumé ce matin, vous ? Non, c'est toujours le matin, j'ai toujours un petit peu la gorge et le carré.
- Vous n'êtes pas en train de me dire que vous avez célébré votre titre de champion de France du pâté en croûte et que vous avez fait la fête ? Non, non, non, non.
- Bon, très bien.
- Je vais s'apprêter à le travail après.
- Alors, vous vous présentez donc au concours du meilleur ouvrier de France.
- C'est très conséquent, le process pour déjà s'inscrire et pour réussir.
- Ça va prendre longtemps ? Ah, c'est plusieurs mois avant les try.
- Déjà, c'est.
- .
- Comment dire ? Je cherche mes mots.
- Ça prend du temps.
- C'est énergivore.
- Très énergivore, oui.
- C'est une partie de notre métier qu'il faut maîtriser.
- Il y a une grosse partie technique.
- Là, on ne parle pas de faire simplement un petit pâté ou un petit chose comme ça, comme on peut faire à la maison.
- Vraiment, il y a des techniques bien précises.
- On a des montages...
Transcription générée par IA