Retranscription des premières minutes :
- Allez, c'est notre lefto aujourd'hui. Bonjour à vous, Sébastien Brun. Bonjour. Bonjour.
- Sébastien Brun, ravi de vous entendre ce matin. Vous êtes loin de nous, ici. Vous êtes éleveur de vaches laitières à la ferme de Chagnes.
- C'est en Rizoul, dans les Hautes-Alpes. Vous vous levez tôt le matin, j'imagine, Sébastien.
- Oui, la journée, elle commence à 5 heures, tous les matins. Ah, c'est comme... On est presque ex aequo, hein ? Presque, presque.
- Alors vous, vous êtes dans une exploitation agricole et vous élevez des animaux dans le respect de l'environnement. C'est très important, j'ai l'impression.
- Eh ben oui, en fait, on est éleveur de montagne, quoi. On est en pleine zone de montagne. On a quand même 6 mois d'hiver par an.
- Donc du coup, les bêtes, elles sont complètement dedans l'hiver pour être chaud. Et l'été, elles sont en pleine nature.
- Et pour pouvoir profiter de nos beaux alpages.
- Oui, les beaux alpages. Vous avez combien de vaches dans le troupeau ? On en a une centaine. Ah, une centaine de vaches, quand même. Ah oui, ah oui, ah oui. Ça fait du monde, hein ? Ça occupe, ça occupe. Ça occupe. L'alimentation, Sébastien Brun, elle est basée sur des produits naturels, hein ? Tout à fait. En fait, nous, on est totalement autonome. Tout ce que mangent nos vaches, c'est tout nous qui produisons, que ce soit autant bien du fourrage que de la céréale. C'est important.
- De l'orge et du maïs. De l'orge et du maïs. Elles sont bien nourries, vos vaches, j'ai l'impression.
- Sébastien Brun, vous vous considérez comme paysan et fils de paysan. C'est important de le préciser.
- Ah, c'est... Enfin, il faut être fier de ce qu'on fait, quoi. Tous les jours, on se lève parce que voilà, on en a envie, on a la passion.
- Donc du coup, oui, c'est quelque chose qu'on a eu de mes parents, de mes grands-parents. Donc du coup, on est fiers de ce qu'on a.
- Vous avez l'impression que la profession, le métier... Parce que ça compte, hein. C'est vous qui nous nourrissez tous, là.
- C'est un peu menacé d'écrier en ce moment. Ça fait quelque temps que ça dure, hein.
- C'est assez compliqué. Il y a les tensions qui sont quand même assez économiques aujourd'hui, qui sont assez compliquées.
- Puis après, il y a tout le point de vue sanitaire qui se rajoute à tout ça. Et ça, c'est pas simple. C'est pas simple.
- Votre journée commence à 5h, Sébastien Brun. Qu'est-ce que vous faites ensuite ? C'est quoi, l'émission ? Quelles sont vos missions ? Oui.
- L'émission, c'est traire les vaches, obligatoirement. Ça commence par là. Et après, à la sortie de ça, on va essayer...
- On transforme un peu à la ferme. On a une partie de transformation à la ferme où on va faire pas mal de fromage et de fromage frais et de lactique.
- Donc yaourt, fesselle, fromage blanc, tout ceci. Et ça dure jusqu'à 20h, quoi, grosso modo ? Les journées, oui. Surtout en ce moment, en été, là, c'est 20h minimum.
- Dites-moi, Sébastien Brun, vous n'avez pas de week-end, en réalité, non ? C'est 7 jours sur 7, j'imagine.
- En ce moment, oui, 7 jours sur 7. 7 jours sur 7. Après, on a la chance d'être en gaec à 3, donc du coup, avec mon papa et ma femme.
- Donc du coup, on arrive à se nettoyer 15 jours par an pour se reposer un peu.
- C'est pas beaucoup. On se rend pas compte, en vrai. Sébastien Brun, vous voyez ce qui se passe dans l'eau, les ravages de l'incendie.
- Il est beaucoup question de ce climat qui change, de ce temps qui devient brutal, des fortes chaleurs, des fortes pluies.
- Vous le constatez, vous-même, dans les Hautes-Alpes ? Oui, oui. Pas plus tard que le 1er décembre 2023, on a été énormément touchés, nous, sur la commune de Rézoulaire.
- On a eu un torrent qui a complètement sorti de son lit. Il a complètement tout arraché au passage.
- Et oui, aujourd'hui, on est tellement... Les aléas climatiques deviennent de plus en plus fréquents.
- Et il va falloir faire très attention à ceci, quoi.
- Est-ce...
Transcription générée par IA