Retranscription des premières minutes :
- Et tout de suite, c'est l'heure de retrouver notre lefto du jour. On prend la direction de la Corrèze, à Varets.
- Nous sommes pas très loin de Brive-la-Gaillarde avec un buraliste qui nous fait le plaisir d'être avec nous, Marc Menud. Bonjour, Marc.
- Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin, Marc ? Elle a déjà démarré, ça y est, la journée ? Ah oui, elle a déjà démarré. J'ai reçu ma livraison de tabac. Et puis là, je suis en train de mettre ma presse.
- Et là, vous êtes en train de mettre votre presse. Vous avez tout reçu, du coup ? Oui, tout à fait. Oui, j'ai tout.
- Donc maintenant, il faut mettre en rayon, quoi. Oui, il faut mettre en rayon. Ça donne quoi, d'ailleurs, du côté de la presse, les titres, les unes que vous avez aujourd'hui ? Vous avez regardé un petit peu ? Oui, bien sûr. Je les regarde systématiquement. Bien sûr, ils parlent du PSG qui a encore gagné un match, quoi.
- Oui. Après, c'est les notes de frais, les mers épinglées. Après, le Figaro.
- Vous avez... Ils parlent des Européens, bien sûr. Et puis malheureusement, ce qui se passe, c'est en Gaza, quoi. Donc voilà.
- Oui. C'est quoi, d'ailleurs, les journaux qui partent le plus dans votre bureau de tabac ? En fait, c'est surtout le régional. Le régional, c'est la montagne. La montagne.
- Le Père Montferrand, là, tout à fait. Et après, sinon, après, aujourd'hui, en France, par bien, l'équipe aussi, bien sûr, bien évidemment.
- Après, on vend de temps en temps le Figaro, le Monde. Voilà. Ça dépend de ce qu'on recherche.
- Oui. C'est comme...
- ...littérature. Effectivement, vous êtes ouvert tous les jours de la semaine, sauf le dimanche après-midi.
- Ça fait des longues semaines, non ? Après-midi. Oui, tout à fait. Oui, oui, ça fait des longues semaines.
- Mais bon, quand on fait ce métier, on aime le contact. Sinon, on ne le ferait pas.
- Oui. Ça fait 30 ans. C'est ça, 30 ans que vous faites ce métier ? Oui, c'est ça.
- Vous l'avez vu évoluer, forcément, ce métier ? Ah oui, ça s'est vu évoluer. Oui, tout à fait.
- Tout à fait. Mais bon... On voit les générations passer.
- On voit les jeunes qui, malheureusement, le disent un petit peu moins, quoi.
- Ils préfèrent regarder leur appareil numérique, on va dire.
- Oui, leur téléphone. Forcément, ça évolue de génération en génération. En tout cas, on les voit évoluer.
- J'imagine que vous connaissez peut-être les grands-parents, les parents et maintenant les petits-enfants.
- Oui, tout à fait. Tout à fait. Ça, c'est assez chouette dans ce métier-là. Il y a vraiment ce contact direct avec la clientèle, les habitués aussi.
- Ah oui, oui, tout à fait, oui. Il y a beaucoup d'habitués. Mais c'est vrai que, comme vous dites, les générations passent.
- Et maintenant, ils m'appellent tous par mon prénom. Marc.
- Ils le connaissent. Donc voilà, c'est ça.
- Bah oui, ça fait partie... Vous faites partie des personnalités, forcément, de votre commune.
- On fait partie des mignons, on va dire.
- Vous avez... Je peux donner votre âge ou pas, Marc ? Ah oui, vous pouvez le dire. Il n'y a pas de problème.
- Vous avez 69 ans et vous continuez à bosser, à travailler.
- Oui, oui, tout à fait. Quand on aime un métier, on continue. Voilà. Après la retraite, il y a des fois, je me dis « Est-ce que j'apprends ? Est-ce que je n'apprends pas ? » Mais bon, j'en vois beaucoup qui partent vite en retraite et puis ils arrêtent leur activité, quoi.
- Puis malheureusement, ils disparaissent vite, quoi. Donc je me dis « Il faut peut-être commencer à continuer à travailler un peu, quoi. » Oui, ça permet de garder la forme et puis de garder aussi le contact avec les gens, quoi, d'une certaine manière.
- Oui.
- Tout à fait. Oui, oui, c'est important, le contact avec les gens. Il ne faut pas se renfermer en soi-même. Donc...
- Bien sûr.
- Voilà. Il faut aimer le métier, quoi.
- C'est un métier que vous avez toujours exercé, ce métier de buraliste ? Non, non, non. Avant, en fait, j'étais dans les grandes...
Transcription générée par IA