Retranscription des premières minutes :
- Et à 5h48 sur Sud Radio, je vous souhaite un excellent réveil. C'est l'heure de retrouver notre lefto du jour, dans une ambiance, je vous le disais, plutôt Halloween.
- Nous sommes avec Christian... Christophe, pardon, Bertrand, qui est artisan chocolatier, gérant de la chocolaterie La Reine Astrid, avec plusieurs boutiques en région parisienne.
- Bonjour, Christophe. Bonjour. Bonjour, Benjamin. Bonjour, les auditrices, les auditeurs.
- Et bienvenue sur Sud Radio, Christophe. Ce soir, bah oui, c'est Halloween. Et les chocolats, ils sont aussi à l'honneur pendant cette soirée, Christophe.
- Oui, oui, oui. J'avoue qu'on a quand même deux grands moments, d'abord, qui sont Noël et Pâques, qui font à eux seuls 50% de l'activité d'un chocolatier.
- Mais Halloween, la Saint-Valentin, la Fête des Mères, c'est aussi un moment qui permet d'animer une vitrine. C'est un moment qui nous permet aussi de nous amuser, à créer autre chose que le quotidien.
- Donc, c'est un petit moment qui est sympa. Et nous, on va faire des citrouilles en chocolat, des chauves-souris, un praliné, des petits fantômes, des petits moulages, etc.
- Je pense que, quand même, l'essentiel de l'activité, ça va être plutôt du côté des confiseurs et des confiseries qu'on va vendre dans les supermarchés.
- J'ai une tendance à penser que ce que distribuent un peu les gens sont plutôt les bonbons qu'ils achètent au supermarché, puisqu'ils les distribuent un peu comme ça, gratuitement aux enfants qui passent dans les...
- Oui.
- Mais chez eux. Mais nous, on a une clientèle qui vient acheter ça, puis qui se fait des petits cadeaux.
- Bah oui, c'est vrai que, voilà, les bonbons, ça reste les stars d'Halloween. Mais je sais pas, du côté du chocolat, on note quand même une augmentation des ventes ces dernières années ou pas, cette période de l'année ? Alors, pour Halloween, j'avoue que cette année, c'est un tout petit peu mieux que l'an dernier, étonnamment.
- D'accord.
- Et puis alors, moi, j'avais, par exemple, une surprise. C'est qu'on fait, par exemple, une citrouille et un chocolat. Donc on a un moule qui est toujours du même volume.
- Les autres années, on le faisait creux. On le vendait.
- C'était à peu près 12 euros, je crois. Et puis cette année, on l'a garni avec du praliné. On le vend 32. Et ils se vendent beaucoup mieux.
- Alors que finalement, visuellement, le volume est le même.
- Bah oui, mais peut-être qu'on a plus envie de se faire plaisir peut-être cette année aussi. Je sais pas, Christophe.
- En tout cas, il y a cette période-là, Halloween, c'est l'occasion vous l'avez dit de faire marcher un petit peu son imagination, sa créativité, avec un certain nombre de créations que vous proposez. Mais on est déjà peut-être un petit peu dans les fêtes de Noël. Ça se prépare déjà, j'imagine, bien en avant.
- Ah, il y a deux moments en ce moment. Il y a Halloween, effectivement, aujourd'hui. Puis surtout, on est aussi en même temps au Salon du chocolat.
- Donc c'est un moment qui nous occupe pas mal aussi, parce que je suis à côté, j'expose, et quotidiennement, il faut aller recharger le stand.
- Mais c'est vrai qu'on est déjà en train de préparer le...
- C'est à ce moment, à Paris, ouais. Le Salon du chocolat.
- Ouais, c'est à Paris. Jusqu'à dimanche, il faut venir. C'est chouette. Il y a pas mal d'expérience à vivre. Mais c'est vrai qu'on va dire qu'Halloween, ça nous a occupé trois semaines avant.
- On a fini Halloween déjà, et c'est en vitrine déjà depuis 15 jours, 3 semaines. Il faut que les gens se préparent et puissent s'habituer à voir les produits dans la boutique.
- Et puis on est déjà en train, effectivement, de commencer à faire tout ce qui est moulage de Noël, ouais.
- Ça prend beaucoup de temps. Là aussi, on fait marcher un petit peu sa créativité. Vous allez proposer quoi ? En particulier, cette année, vous avez des petites créations spécifiques pour ce Noël ? Oui, toujours. Et puis en fait, il y a quand même toujours les grands classiques. Il faut faire des petits sujets un peu marrants, parce qu'il faut montrer qu'on sait faire autre chose que le grand classique. Et...
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