Retranscription des premières minutes :
- Allez, c'est notre lefto du jour. C'est comme tous les matins, ce plaisir de vous avoir en ligne. Bonjour à vous, Guilhem Garrigue.
- Oui, bonjour. Bonjour, Guilhem. Vous êtes à Cotteray. C'est dans les Hautes-Pyrénées. Vous vivez à 2 000 m d'altitude.
- Vous êtes gardien de refuge en montagne. C'est bien cela, Guilhem, hein ? Oui, oui, c'est ça. Oui, j'accueille les randonneurs qui ont besoin de faire une halte sur leur parcours d'itinérance.
- Vous avez vu ce qui se passe dans l'Aude. C'est géographiquement pas très loin de chez vous, finalement, tout ça. Et évidemment, on a une pensée ce matin pour toutes les personnes qui sont confrontées à ces incendies. Guilhem, vous avez une vie extraordinaire. Permettez-moi de vous le dire.
- Vous êtes donc gardien de refuge. Quel est votre quotidien ? Vous avez une journée absolument incroyable. Vous vous levez à 6h30 et vous êtes déjà d'arrache-pied, si je puis dire, au travail, dans votre refuge. Racontez-nous ça, Guilhem. Oui, c'est ça. Je me lève le matin à 6h30 pour préparer le petit-déjeuner.
- Les premiers randonneurs sont arrivés. Ils commencent à prendre un petit café, leur tartine. Et puis voilà. Quand ils seront partis, il va falloir faire le ménage. Ils sont une vingtaine, à peu près 20-25, à dormir au refuge. Là, il y en a une trentaine qui viennent prendre le petit-déjeuner, là, ce matin.
- Et voilà. On est un peu en grosse saison. Et puis après, le ménage. Après, les gens qui viennent prendre une petite omelette, des petites canettes et des crêpes dans la journée.
- Et puis le soir, le repas pour tous ces gens-là. Et puis voilà. Et puis après, on va se coucher. Oui, c'est ça. Ce sont des journées qui sont bien encadrées parce qu'il y a du monde qui vient vous voir. Refuge, ça fait un petit peu penser à une sorte de mise à l'abri. Vous êtes en hauteur. Vous avez fait ce choix de vie.
- Guilhem Garrigue, parce que vous aimez ça. Vous aimez prendre la distance. Mais vous aimez aussi le contact avec les personnes qui vous rendent visite.
- Oui, oui. Ben voilà. Nous, on a à peu près 2 000 personnes qui viennent dormir au refuge. Si on compte ceux qui passent, on aurait pas loin de 5 000 personnes qui passent nous voir dans l'été, là.
- Donc... 5 000 dans l'été. Ça fait du monde, quand même. Ça en fait de repas. Oui, oui. Après, ils viennent pas tous manger. Mais voilà. Si on compte ceux qui viennent prendre une canette, une crêpe et tout ça, voilà. Il y a quand même pas mal de monde. Donc il faut quand même aimer le contact.
- Et puis voilà. On est dans un milieu, quand même. Le matin, quand on se réveille, c'est quand même assez agréable de voir les montagnes.
- On a un grand lac juste devant la terrasse du refuge, là. Donc c'est quand même assez agréable de se réveiller comme ça le matin.
- Oui. C'est le paysage à Cotteray. C'est un endroit magnifique, magique, j'ai envie de vous dire.
- Eh oui, oui. C'est le parc national des Pyrénées. C'est la zone un peu cœur avec le vignoble, tout ça, les plus hauts sommets des Pyrénées françaises.
- Donc c'est quand même... C'est un endroit assez agréable. Et puis avec pas mal de faune. Voilà. Les bouquetins sont remontés un peu plus en altitude.
- Mais on les voit souvent autour du refuge. Donc c'est assez sympa. Ouais. Ouais, ouais.
- Ouais. Et dites-moi, vous passez votre journée en cuisine, si j'ai bien compris. Vous avez un moment pour vous, au fait, pour aller vous balader, pour aller prendre l'air et être encore plus haut, même que le refuge. Vous y arrivez, à faire ça ? Pas en pleine saison, mais comme pas mal de boulot saisonnier. Je crois que juillet-août, voilà, c'est des périodes où on est un peu à fond.
- Et puis on a d'autres périodes, en juin ou en septembre, où on arrive à en profiter un peu plus, quand même. Ouais. Ouais.
- Le refuge, quelle est sa capacité d'accueil ? Il y a du monde qui peut...
- Voilà. Nous, on est...
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