Retranscription des premières minutes :
- Bientôt à 5h50, on se réveille avec notre lève-tôt du jour. Direction la Normandie, la Seine-Maritime.
- Ce matin, nous sommes précisément à Saint-Étienne-du-Rouvray avec un confiseur. Pascal Zandel, bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes confiseur à la confiserie Barnier de Rouen, président des confiseurs de France.
- Halloween, c'est dans une semaine. C'est la dernière ligne droite. J'imagine que vous prépérez cette fête bien en amont.
- Oui. En réalité, la préparation d'Halloween, elle est aujourd'hui terminée pour ce qui concerne les confiseurs, au sens où les bonbons destinés à Halloween, ils ont déjà été fabriqués, ils ont été déjà distribués dans tous les magasins. Aujourd'hui, ils sont en tête de gondole dans les magasins.
- Et nous...
- Aujourd'hui, dans notre magasin d'usine, on est sur Halloween. Mais dans l'usine elle-même, on est déjà en train de préparer les fêtes de Noël.
- Bah oui, c'est ça. C'est qu'on a toujours un temps d'avance. C'est nécessaire pour une fête comme Halloween. On s'y prend combien de temps avant ? Il faut que les produits soient arrivés dans les magasins environ 3 à 4 semaines avant.
- Et c'est une fête qui marche aujourd'hui en France ? Est-ce qu'on est plutôt sur une fête qui se développe ? De plus en plus ? Qui fonctionne de plus en plus ? Ou c'est moins le cas d'année en année ? Alors c'est une fête qui progresse largement. Autrefois, c'était anecdotique. Quand je dis autrefois, c'était il y a 10 ans.
- Aujourd'hui, c'est plus de 55% des gens qui déclarent fêter Halloween. Plus chez les jeunes, évidemment, puisqu'on monte à plus des deux tiers des moins de 35 ans qui fêtent Halloween.
- Et chaque année, les ventes de bonbons progressent de 2% pendant la période d'Halloween. Donc c'est vraiment la démonstration qu'on a là quelque chose qui a bien accroché chez les Français.
- Bah oui. Halloween, ça fonctionne. Vous nous le dites, Pascal Zendel. Et puis voilà, c'est la star, la confiserie de cette fête d'Halloween.
- Qu'est-ce que, par exemple, vous, vous avez lancé comme confiserie un peu plus... ? Enfin on va dire original, vos créations cette année ? Alors bonbons Barnier, c'est plutôt un confiseur traditionnel. Nous, on est spécialisés dans les bonbons, je dirais, de nos grands-mères.
- Donc on n'est pas dans l'innovation pure et dure, plutôt dans l'innovation de conditionnement. C'est-à-dire qu'on lance des produits qui sont plus axés sur la décoration Halloween que des recettes complètement originales.
- Alors en revanche... Et là, je mets ma casquette de président des confiseurs de France.
- On a beaucoup de confrères qui lancent des produits chaque année pour Halloween, et notamment dans le segment du marché qui est le plus populaire au moment d'Halloween, qui sont les bonbons gélifiés.
- Vous avez plein de bonbons en forme de citrouille, en forme d'araignée, etc., qui là sont purement des bonbons créés pour Halloween.
- Bah oui, et c'est vrai... Et qui marchent bien.
- Qui marchent bien, c'est ça. C'est-à-dire que la tendance de cette année, c'est le classique.
- Bah le classique ne se démode jamais. C'est ça, le... C'est sûr. Bien évidemment.
- Bon. Sur ce marché, j'aimerais qu'on en parle aussi de la confiserie. On en est où aujourd'hui en France ? On a une tendance de création d'entreprises artisanales en matière de confiserie. Un retour peut-être à l'artisanat de ce métier ? Alors ça, c'est quelque chose qu'on rencontre dans tous les métiers.
- Tous les métiers de bouche, tous les métiers alimentaires. C'est qu'on a un renouveau d'un artisanat de qualité et de proximité.
- Ça, c'est un phénomène qui touche notamment les centres-villes, les régions urbaines, où on découvre chaque jour qu'il s'ouvre des nouveaux commerces.
- Et ça touche la confiserie aussi. Je sais qu'il y a une tendance qu'on voit aujourd'hui, qui sont les...
- Il y a la confiserie où il y a de la fabrication sur place. Alors c'est encore microscopique comme tendance.
- Mais effectivement, les Français veulent se rapprocher des produits fabriqués sur place, locaux, etc. Et donc évidemment, il y a là un créneau que le commerce exploite.
- Oui. Et puis dans une période qui est un peu compliquée, c'est important aussi. Finalement, la gourmandise,...
Transcription générée par IA