Retranscription des premières minutes :
- Et pour le rendez-vous d'Eleftho, on reste dans une ville de football, à Auxerre.
- Nous allons retrouver alors deux personnages d'Auxerre.
- Elles gèrent le bar tabac, la petite vitesse.
- Nous sommes dans Lyon, en Bourgogne, et avec nous, Annaëlle et Célia Legendre.
- Vous êtes là toutes les deux ? Non, ma petite sœur n'est pas là. Je suis que là, donc il y a Annaëlle qui est à l'antenne.
- Voilà, Célia fait repos sur ce coup-là.
- Annaëlle, je parlais de l'ambiance.
- Vous recevez un peu les supporters de foot à Auxerre, sachant qu'Auxerre est dernier du championnat en ce moment ? Oui, alors c'est un petit peu compliqué, mais ils vont remonter la pente.
- Oui, alors en plus, c'est un club légendaire, en 96 notamment, le doublé, etc.
- Vous avez avec votre sœur 24 et 20 ans.
- Et ça y est, vous êtes lancée dans cette aventure.
- Le bar tabac, depuis combien de temps ? Alors, on a repris le 28 septembre, donc ça va faire deux mois à peu près qu'on a repris cette affaire, toutes les deux.
- Qu'est-ce qui vous a décidé ? Parce qu'à cet âge-là, on n'est pas gérant général d'un bar tabac, non ? Si, je me trompe ? Non, pas vraiment.
- Donc, je suis déjà dans le domaine, et l'occasion s'est présentée.
- Ma petite sœur m'a dit, tu veux venir avec moi ? Et j'ai dit oui.
- Donc, sur le coup, et voilà, nous voilà dans une nouvelle expérience de vie.
- Oui, c'est le cas de le dire.
- Alors, ça s'appelle la petite vitesse.
- Vous auriez pu l'appeler la grande vitesse quand même, parce que, je ne sais pas, moi, je suggère, je dis ça.
- Je suis mauvais dans les noms.
- Mais c'est quoi l'opportunité ? Parce que vous dites, ma petite sœur m'a dit, on y va.
- C'était quoi ? C'est une place qui se libérait ? Comment ça se passe ? En fait, la propriétaire, qui est du coup notre propriétaire, c'était par bouche à horaire que ça s'est fait.
- Et elle nous a dit qu'elle vendait son fonds de commerce.
- Et du coup, on a dit, let's go.
- Parce que vous faisiez quoi toutes les deux ? Vous poursuiviez vos études ? Vous étiez à la recherche d'un emploi ? Alors, moi, j'étais déjà dans le domaine avec mes parents.
- Mes parents tiennent déjà un bar tabac.
- Donc, ça faisait quatre ans que j'exerçais ce métier.
- Et ma petite sœur, non, elle était dans un service civique.
- Ah oui, 20 ans, c'est en général l'âge.
- Et alors, vos parents, leur bar tabac, il est à Auxerre aussi ? Oui, c'est le bar tabac de l'aéroport.
- Donc, vous êtes en concurrence ou pas ? Alors, on est dans la même ville.
- Bon, pas trop dans le même quartier, mais non, on essaye de jongler les clients, on va dire.
- Vous, vous êtes placé où à Auxerre précisément ? Vous êtes dans le centre-ville ou pas, non ? Non, on est un petit peu à l'écart.
- On est sur les extrémités, donc vers le pont de Valais.
- Je ne sais pas si...
- Oui, oui, oui, oui.
- Bah, écoutez, Auxerre, de toute façon, avec ce centre-ville qui est tout en hauteur, il faut grimper tout là-haut, c'est magnifique tout cela.
- Ça marche ou pas ? Parce que, bon, vous venez d'ouvrir.
- D'aucuns diraient, bon, les sœurs, là, elles sont gentilles, elles sont petites, on les attend en tournant.
- Ça a pris tout de suite ? Alors oui, toujours des petits curieux qui viennent voir si...
- On est toujours...
- Enfin, on est aimables, évidemment.
- Non, on a essayé de refaire et d'embellir un peu l'établissement pour que les clients se sentent bien, que ça soit une bonne ambiance.
- Et puis, non, tout le monde du quartier est revenu avec une bonne ambiance.
- Donc, on apprécie franchement leur bienvenue, évidemment.
- Et ce que vous dites est primordial, Anaëlle Legendre, c'est qu'en fait, oui, les gens du quartier, il y a le fameux lien social.
- Vous avez des employés ou vous êtes pour l'instant uniquement toutes les deux ? Non.
- Non, pour l'instant, on n'est que toutes les deux.
- Oui, donc ça veut dire des...
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