Retranscription des premières minutes :
- Les Halles Métro, premier fournisseur et livreur de produits frais et locaux aux restaurateurs partout en France, vous présente Sud Radio 10h-11h, Ferniaux fait le marché Bonjour mes amis, bon dimanche à tous, j'espère que vous êtes déjà prêts pour cuisiner à l'heure du déjeuner mais en attendant le déjeuner, on va s'occuper comme vous le savez toujours de tout ce qui se mange et ce qui se boit dans Ferniaux fait le marché et ce matin nous allons faire ensemble suivre le parcours d'un grand chef un parcours qui l'a remené à ses sources, il est retourné aux sources, enfin plutôt à la source, on va comprendre tout de suite de quoi il s'agit Sud Radio, Ferniaux fait le marché Bonjour Nicolas Salle Bonjour Vincent Nicolas Salle, le retour à la source, et la source elle est à Rungis La source elle est à Rungis et voilà ça y est le projet est enfin lancé, enfin parce que ça a mis un petit peu de temps Alors pour ceux qui nous écoutent et qui ne savent absolument pas de quoi il s'agit et bien c'est un restaurant, voilà, ce qui pour un chef cuisinier est assez naturel mais c'est un projet d'envergure sur lequel on va s'étendre un peu plus tard Vous avez mis combien de temps à le monter celui-là ? On a mis à peu près 3 ans, 3 ans, on n'a pas les 800 mètres carrés mais au-delà d'un restaurant, comme tu le dis, c'est surtout un lieu de vie Oui, un lieu de vie et de consommation Oui, de consommation mais toujours dans le partage Alors Nicolas Salle, avant de parler plus avant de ce projet, parlons un peu de votre vie Nicolas Salle, c'est un vrai francilien, c'est un vrai parisien, un parigot né au pied de Montmartre Il n'y a pas beaucoup de chefs qui ne viennent pas des régions à Paris, des vrais parisiens d'origine et vous le portez au cœur ça, vous êtes vraiment un parigot Oui, alors moi je suis né effectivement à Montmartre, rue des Martyrs, donc ça a commencé plutôt...
- Ah c'est la butte, ça a commencé ! Et rue commerçante aussi Et rue très commerçante, voilà, Martyrs, rue Lepic, tout cet univers dans ces années 70 Et puis après j'ai plutôt basculé dans la banlieue, Pantin-Aubervilliers, la Courneuve Banlieue Nord quoi Tout cette banlieue qui à cette époque-là commençait à s'élargir puisqu'il n'y avait plus de place en Paris On poussait, on poussait les murs Tout à fait Et alors, grands-parents Mayonnais ? Donc il y a aussi ces origines pas très loin de la Loire quoi C'est ce qui m'a fait basculer un petit peu dans la cuisine en fait Parce que quand la conseillère d'orientation, moi mon rêve c'était de gagner le Tour de France Et c'était surtout d'être sur un vélo C'était ma passion première Et quand la conseillère d'orientation m'a demandé ce que j'avais envie de faire à 16 ans Bon, le vélo c'était un peu compliqué dans l'organisation avec mes parents Et puis je me suis dit, la cuisine j'aime bien, j'aime bien manger Mes grands-parents, paysans...
- M'ont éduqué, m'ont inculqué les valeurs des bons produits Je me suis dit, bah cuisinier ça peut être bien Je gagnerai pas beaucoup ma vie mais au moins j'aurai toujours du travail Ah oui, je connaissais un boulanger qui disait Et en plus on a toujours chaud Quand l'hiver il faisait froid jadis Alors, Nicolas Salle, cela dit vous venez de passer 3 ans le nez dans le guidon là Pour aboutir à ce beau projet Vous retrouvez effectivement vos vocations premières Il faut comprendre ce que c'est que la vie d'un chef cuisinier Parce qu'elle est faite...
- De haut, de bas, de montée de colle et de descente vertigineuse Pour arriver aujourd'hui au point où vous en êtes Vous êtes passé par un nombre de maisons incroyables Mais plutôt autour de la grande hôtellerie française Bien sûr vous avez travaillé chez des indépendants Mais vous avez été au George V Vous avez été au Meurice Vous avez été dans beaucoup de grands hôtels Ce qui a forgé un peu votre carrière Et...
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