Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot.
- Il est 7h12 et à la une, ce sujet à côté duquel vous n'avez pas pu passer cette semaine, une vidéo sidérante au cœur de Paris, une tentative d'enlèvement en lien avec les crypto-monnaies.
- Bonjour Félix.
- Bonjour, bonjour.
- Merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, prénoms changés, mesures de sécurité extraordinaires.
- Rien que pour vous avoir ce matin au bout du téléphone, la volonté de rester anonyme, on l'entend de plus en plus, et ce matin, Bruno Rotailleau reçoit les acteurs du secteur, précisément pour non seulement prendre conscience de ce dont sont victimes les acteurs dans les crypto-monnaies.
- Quand vous avez vu ces images cette semaine, c'est la première fois qu'on va aussi loin, armes, menaces, enlèvements directs, est-ce que c'est désormais le prix à payer quand on travaille dans la crypto-monnaie aujourd'hui en France ? C'est difficile, effectivement.
- On met de plus en plus de...
- Enfin.
- Moi, par exemple, je suis encore un petit investisseur, je commence à avoir pas mal de belles sommes, et même nous, on se dit qu'en fait, aujourd'hui, on peut être aussi la cible.
- Aujourd'hui, c'est encore l'entourage de personnes relativement connues, mais imaginons que demain, effectivement, plus ou moins exposées, c'est toutes les personnes qui se sont fait attaquer ou qui ont été victimes, qui ont été victimes d'une tentative d'enlèvement et sont quand même très connues, ou en tout cas font partie d'entourage de personnes très connues.
- Et même nous, en fait, aujourd'hui, petits investisseurs, on se dit qu'on peut être aussi la cible.
- Et ce n'est pas un prix à payer parce que ce n'est pas forcément la faute, on va dire, de quelqu'un.
- Mais aujourd'hui, on constate effectivement qu'on a peur pour notre sécurité, ça c'est clair.
- On met en place...
- Enfin, même là, vous voyez, je n'ai pas envie de parler à découvert, forcément.
- Donc, imaginez un petit peu.
- Et je pense aussi surtout à ceux qui sont beaucoup plus connus.
- Je pense notamment à un célèbre influenceur français, donc je dirais par le nom, effectivement, qui se balade aujourd'hui avec une garde rapprochée.
- Il a la vingtaine.
- Il dépense énormément d'argent dans sa sécurité.
- Enfin, je sais pas.
- Il ne révèle pas son adresse, même à ses amis.
- Imaginez un petit peu la situation.
- Donc, c'est un secteur qui vit totalement dans la peur aujourd'hui.
- Quand vous évoquiez le cas de ce jeune influenceur français, la vingtaine d'années, obligé d'avoir une garde rapprochée.
- On se dit qu'en France, être propriétaire de certaines crypto-monnaies, donc avoir un peu de richesse de cette façon-là, c'est forcément lié aujourd'hui à des protections de sécurité un peu hors normes.
- Effectivement, c'est complètement hors normes.
- C'est complètement, malheureusement, disproportionné.
- Ou pas forcément disproportionné, vu la situation.
- Et en fait, moi, si vous voulez, c'est pas pour, effectivement, se victimiser.
- Mais si vous voulez, moi, je trouve que la crypto fait face un petit peu à beaucoup de problèmes qu'on a essayé un petit peu de terre en France.
- D'une part, il y a la compétitivité.
- On ne cesse de répéter.
- Le monde entier se met à la crypto.
- On pense notamment aux Américains.
- Et on nous répète encore, du point de vue des autorités, que ça ne sert à rien.
- Et aujourd'hui, il y a ce...
- Ce problème d'insécurité.
- Donc, c'est vrai qu'on a un petit peu un sentiment d'être mis de côté, de ne pas être écouté.
- Mais donc, vous voulez dire que ce phénomène auquel on assiste, pardonnez-moi, Félix, entrepreneur dans la crypto, ne se développe pas, on va dire, de la même façon en Espagne, en Allemagne, en Italie ? C'est presque un problème franco-français ? Vous voyez bien que sur les statistiques, ces enlèvements arrivent, si on prend le cas de l'Europe, arrivent majoritairement en France.
- C'est un nouveau phénomène.
- Effectivement, il y a déjà eu, par exemple, aux États-Unis, des affaires similaires.
- Mais je voyais une statistique, je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais aujourd'hui, en Europe, en tout cas, et dans des pays, excusez-moi l'expression, mais peut-être plus développés, c'est quand même assez exceptionnel ce qui se passe.
- C'est-à-dire qu'on a deux,...
Transcription générée par IA