Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-François Aquili.
- Nous sommes en ligne avec vous, bonjour Jean-Louis Vandecappelle.
- Bonjour.
- Bonjour à vous et merci de témoigner ce matin sur l'antenne de Sud Radio.
- Je dirais presque que votre témoignage, si vous me le permettez, a presque valeur d'exemple pour ce qui s'est passé il y a tout juste une semaine.
- C'était le lundi de la semaine dernière, ce couple de personnes âgées, violemment agressées, dans votre petite commune de Pont-Point, c'est dans l'Oise, Jean-Louis Vandecappelle, où il y a quoi, 3000 habitants, pas plus ? Oui, très violemment agressés.
- Oui, très violemment agressés. Que s'est-il passé ? Nous sommes dans la nuit, il y a un couple de retraités, ils ont 73-74 ans, et des malfaiteurs s'introduisent pour les cambrioler.
- Racontez-nous la suite.
- Oui, il n'est pas vraiment dans la nuit, il est 20h du soir.
- Il est 20h, il est 20h, c'est le début de soirée. Et que se passe-t-il ? Je reçois un coup de téléphone de mon neveu, comme je donnais un coup de main à ma femme au restaurant, j'étais en plein service, me disant que ses voisins ont été très violemment agressés, et au son de sa voix, j'ai vu tout de suite que c'était grave.
- Donc j'ai lâché le service, je suis monté dans ma voiture, et je suis parti à la recherche de ces petits voleurs, Alors parce que votre neveu a assisté à la scène, ou il a vu quelque chose, il a entendu quelque chose ? Oui, il a entendu. Mon neveu, c'est le voisin de ces personnes, et lui, en passant dans la rue, il a entendu des bruits pas catholiques du tout.
- Donc il s'est permis de prendre un escabeau et de regarder par-dessus le mur.
- Et il a bien fait.
- Et son voisin était en train de se faire matraquer à coups de barre de fer, elle comme lui.
- Et bon, il a crié au secours, et là, mon neveu, il a intervenu avec ses fils, tout ça, il a crié aussi au secours, tous les voisins, tout le monde s'en sortit.
- Tous les cambrioleurs se sont mis en fuite, et se sont fuis derrière la mairie, nous, c'est des champs, et 13 escaleurs.
- Oui, c'est de la nature tout, il y a des champs en fait, voilà.
- Ah oui, nous on est à la campagne, on est à la campagne carrément.
- Et bon, en remontant la rue, ils se sont tous sauvés.
- Ils sont passés devant la place du café.
- J'ai un des fils de mon neveu qui les poursuivait, qui a raconté aux gens ce qui s'était passé, que leurs voisins s'étaient fait agresser.
- Et tout le monde s'est lancé à la poursuite de ces bandits, on va dire.
- Est-ce qu'on avait une idée de leur nombre ? Ils étaient combien ? Deux, trois, un ? Quatre.
- Quatre, exactement, quatre.
- Et donc ils s'enfuient, et les voisins, les amis.
- Les amis se mobilisent et partent à leur poursuite.
- Vous-même, vous arrivez avec votre voiture, et vous participez à la poursuite de ces malfaiteurs.
- On va être gentil, on va les appeler comme ça.
- Oui, on va dire les malfaiteurs, oui.
- Et bon, donc ils s'enfuient, moi j'arrive, on m'explique un petit peu de quel côté ils se sont enfuis.
- Je connais très bien Pompon, je suis élu à la commune de Pompon.
- D'accord.
- Et je suis chasseur.
- Et vous êtes chasseur.
- Et donc je connais super bien mon territoire.
- De la manière qu'on m'explique d'où ils sont partis, il y a plein de chemins qui sont inaccessibles en voiture.
- Déjà, il y a tous les gens du café qui avaient quadrillé tous les chemins de droite et de gauche de la forêt, pour pas que ça se sauve.
- Et moi j'ai eu qu'à rabattre après à travers les champs, et puis on a fini de les retrouver dans la nuit avec les gendarmes.
- Voilà, on a fait un travail magnifique les uns comme les autres.
- Comment ça se passe au moment où vous réussissez à rabattre ces agresseurs et à leur mettre la main dessus, Jean-Louis Van de Kappel et Jean-Louis Van de Kappel ?...
Transcription générée par IA