Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-François Aquili.
- Il est 8h14 sur Sud Radio, c'est à la une, bonjour Thierry Lacombe.
- Oui, bonjour.
- Vous êtes le président bénévole de la protection civile de l'eau, le département et le massif des Corbières, de nouveau en proie aux flammes.
- Que dites-vous ce matin Thierry Lacombe après cette victime et ses blessés et ses 11 000 hectares et plus partis en fumée ? Pour vous c'est du jamais vu ou vous sentez que c'est une répétition des choses ? Vu l'ampleur du sinistre des victimes, des blessés et de ce qui a été brûlé, effectivement c'est du jamais vu en ce qui me concerne.
- Et donc c'est un lourd tribut que les gens ont payé hier avec cet incendie.
- Oui, bien évidemment, il faut rappeler ce bilan.
- Vous avez donc une personne qui est décédée à Saint-Laurent-de-la-Cabre-Risse, une personne portée disparue.
- Il y a le déploiement de 1820 pompiers, 400 engins au sol et la totalité des moyens aériens disponibles, c'est bien ça ? Écoutez, oui, c'est les informations communiquées par le SDIS et par la préfecture.
- À ça, il faut rajouter bien sûr tous les services communaux qui se sont mobilisés pour pouvoir accueillir les personnes qui ont été déplacées de leur domicile et les accueillir.
- Et également la protection civile de l'Aude qui, là, compte un peu plus de 50 personnes sur le terrain pour venir en aide au secours des populations qui sont sinistrées.
- Quelles sont les consignes dans ce type de situation, Thierry Lacombe, on entend tout et sans contraire.
- Vous avez des témoignages de personnes qui essaient de sortir de chez elles, qui essaient d'aller voir ce qui se passe.
- Quelle est l'idée au fond ? C'est de rester chez soi jusqu'à l'évacuation ? Ce qui a été répété à plusieurs reprises par la préfecture et notamment le sous-préfet encore hier, les personnes doivent rester confinées.
- Si elles doivent être évacuées, les pompiers ou les forces de l'ordre, à ce moment-là, viennent les chercher et leur demandent de quitter.
- Leur logement, ça évite également de prendre des risques, ça évite d'utiliser son véhicule, d'encombrer les routes et bon, là, il faut appeler les gens à la prudence et à la raison.
- Il vaut mieux qu'ils soient dans un endroit déterminé, localisé pour qu'on puisse justement venir les récupérer ou les faire sortir parce qu'il y a évidemment des contrôles qui sont faits au fur et à mesure.
- Quand il y a une évacuation, on passe toutes les maisons en revue.
- Oui, oui et de ne pas se retrouver isolé, j'imagine, face au péril de l'incendie, grosso modo, géographiquement, parce que vous connaissez le terrain Thierry Lacombe.
- Le feu est parti hier, peu après 16 heures, il est parti de Ribot et puis il se dirige vers la mer, en quelque sorte, poussé par la tramontane, c'est ça l'idée ? C'est ça, oui, c'est ça.
- Et puis voilà, forte tramontane, c'est un relief qui est vallonné, donc le vent s'y engouffre.
- On a vu sur les images et puis après avec les différents interviews qui ont été données par le préfet, enfin la sous-préfecture, que le feu allait très vite, qu'il y avait un front de feu de plusieurs kilomètres et ensuite effectivement le couloir qui nous amène de Ribot en passant donc dans les Corbières nous amène probablement sur La Palme et Rocofort des Corbières.
- Oui.
- On arrive pas très loin du littoral.
- C'est quasiment le littoral, Rocofort des Corbières, vous avez raison, c'est un peu en retrait, mais La Palme.
- Le feu, en fait, ce qu'expliquait un secouriste hier, c'est que, c'est d'ailleurs ce qu'expliquait également le sous-préfet de Narbonne, Rémi Ressiau, c'est que la mer risque d'être la destination de cet incendie si on n'arrive pas à le stopper d'ici là, c'est ça l'idée ? Ben malheureusement c'est ce qui s'est produit d'autres années où arrive, j'allais dire, l'issue finale qui est la mer parce qu'on peut plus aller plus loin, mais tous les massifs, maisons, et puis tout ce qu'on peut trouver peut brûler, oui.
- 25 habitations pour l'instant recensées, qui ont été détruites, 35 véhicules, 2500 foyers privés d'électricité.
- Thierry Lacombe, vous...
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