Une chose est sûre : le boycott serait un moyen beaucoup plus efficace de faire bouger les choses : alors que l’Etat peine à imposer une taxe à 3% sur un chiffre... Si les consommateurs s’y mettait : les géants seraient obligés de réagir !
L’Europe représente pour ces géants du web un marché inestimable de consommateurs aisés. S’il y avait une révolte de la multitude, serait ce qu’il y a de plus grave pour les plateformes numériques : surtout que le relationnel avec les clients est au cœur de leur business models !
Pour autant, pas sûr que le divorce entre les géants du web américains et les Français soit pour demain…Eh oui, et cela même si ces entreprises de la Silicon Valley déçoivent : et ça été le cas, rappelez-vous l’affaire de Cambridge Analitica, Facebook qui avait délivré moyennant rémunération les données personnelles de ses utilisateurs : on continue de les utiliser et même pire !
Le nombre d’utilisateur a augmenté ! le réseau social compte en Europe : 282 millions d'utilisateurs contre 278 millions trois mois auparavant. Et il y a eu plein d’autres scandales : des micros cachés dans les objets connectés de Google...
On explique cette augmentation des utilisateurs malgré les scandales parce qu’ils occupent une position de monopole : un tel monopole que si vous achetez un produit, comme un téléphone Androide, vous êtes obligés d’avoir toutes les applications liées à Google.
Alors pour les alternatives de type Qwant, le moteur de recherche européen, Mozilla, etc. Il s’agit plus d’une question de souveraineté européenne. Un choix stratégique qui pourrait être défendu d’ailleurs par l’Europe.