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Pas si mauvais le bilan de Trump...

Emmanuel Macron, lors de sa conférence presse, a insisté sur la nécessité pour la France de revenir au plein-emploi. Vendredi dernier, les États-Unis, eux, ont confirmé qu’ils y étaient.

Oui, il est de bon ton de se moquer de Donald Trump, voire de se boucher le nez en parlant de lui, mais les résultats économiques sont là. Qu’on en juge : au premier trimestre, l’économie américaine a connu une croissance de 3,2 % en rythme annuel ; ce qui est considérable. Surtout, on a appris que les États-Unis ont vu leur taux de chômage, atteindre 3,6 % de la population active, un plus bas depuis 1969.

Pour mémoire en 2010, à la sortie de la crise, le taux de chômage était de de plus de 10 %. Comme en France. La seule différence, c’est que notre taux de chômage tutoie aujourd’hui les 9 % ; Et l’objectif d’Emmanuel Macron est d’arriver à 7 % en 2022.

Bien sûr les anti-Trump diront que ça se fait avec une précarité croissante. Faux : puisque le salaire horaire moyen bondit de 3,2 % par an. Si on avait les mêmes chiffres en France, à la fois de plein-emploi et de salaire, je peux vous assurer qu’il n’y aurait pas de gilets jaunes.

Le plein emploi c’était justement une promesse de Trump en 2016 ?

Oui, et on avait assisté en janvier 2018 à une réunion de prix Nobel d’économie montrant que c’était impossible d’y parvenir. Du coup c’est devenu le principal objectif d’Emmanuel Macron pour la France de 2025. Il l’a cité 3 fois lors de sa conférence de presse. Mais le plein-emploi ça ne se décrète pas. Encore faut-il que l’assurance chômage cesse d’encourager le non-emploi.

Par ailleurs, il faut, c’est sûr une croissance économique bien plus importante que celle que nous connaissons aujourd’hui. Et puis il faut du personnel qualifié. Ça ne veut pas dire des surdiplomés. Mais on ne trouve plus de maçons, de plombiers, des électriciens… Or, il y a un scandale – qu’on ne trouve qu’en France – c’est qu’à Pole Emploi, il y a 450.000 offres d’emploi qui ne trouvent pas preneur…

C’est d’autant plus scandaleux que l’Allemagne, et la Grande-Bretagne ont retrouvé elles-aussi le plein-emploi. Or, le plein-emploi remplit les caisses de l’Unedic, fait plus de cotisations retraites, dope la consommation. Surtout il permet à des millions de Français de s’épanouir dans leur travail. Et de retrouver une raison d’être.

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