Emmanuel Macron avait pourtant dit qu'il ne le fêterait pas mais quand on aime, on ne compte pas ! Quatre, c'est le nombre de fois où cet anniversaire a été fêté mais de manière non officielle. En effet, officiellement, on explique à la présidence de la République que la première année n'est pas une date à fêter. Un an, cela ne signifie pas grand-chose expliquent les conseillers présidentiels, tant la tâche est immense et à peine commencée.
Pourtant, si on fait le compte : d'abord l'interview à TF1, puis BFM et Mediapart en avril. Ensuite, l'opération des ministres sur le terrain et, enfin, ces 300 personnes invitées avant-hier uniquement sur SMS et téléphone. C'était donc la quatrième fois. Emmanuel Macron a d'ailleurs pris la parole devant cet auditoire composé de l'ensemble des membres du gouvernement, des volontaires de la campagne et des donateurs. "Certains, parmi vous, se sont affrontés par le passé. Désormais, vous travaillez ensemble. Continuez à vous affirmer, vous n'êtes pas des arbres semblables les uns aux autres", a-t-il dit. Un message qui n'est pas anodin alors que des voix s'élèvent dans la majorité pour réclamer un tournant plus social dans la politique du gouvernement.
Il y a quand même une date constitutionnelle qui va marquer la première année de l'élection de Macron, c'est le discours devant le congrès. Le chef de l'État avait pris l'engagement de revenir chaque année de son mandat pour rendre compte des actions devant les parlementaires. Ce sera l'occasion de faire le bilan et une cinquième occasion de parler de l'action présidentielle et de souligner les difficultés des autres partis à faire entendre leurs voix dans le débat.
En parallèle, les textes défilent dans les assemblées. Au point que François De Rugy a craqué ! Ce dernier a protesté publiquement : "ça suffit, on ne peut plus fonctionner, il y a un burn out des députés", a-t-il dit. Les textes s'enchaînent, les élus travaillent de 8h à 23h toutes les journées, y compris le week-end. On l'entend de partout en ce moment. Le président de l'Assemblée nationale était d'ailleurs présent à l'Élysée, surtout à titre protocolaire car les relations entre le Palais et l'hôtel de Lassay sont assez fraîches.
Et cela va continuer, les réformes vont devenir de plus en plus importantes.
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