On peut en japper de désespoir mais le chien devient bien malgré lui l’emblème de notre société pour le meilleur et pour le pire. Et en effet, il devient une mascotte au point que le docteur Christy L.Hoffman, spécialiste du comportement animal et professeure à l’Université de Canisius à Buffalo dans l’État de New York, s’est demandé s’il avait aussi une influence sur notre sommeil. Bingo ! En interrogeant une centaine de femmes, il a déjà constaté que 55 % d’entre elles partageaient leur lit avec -au moins- un chien et 31% avec -au moins- un chat. Mais surtout, celles qui dorment avec un chien disent mieux dormir qu’avec un humain. Donc entre un chien et un homme, c’est tout choisi ! Désolée messieurs…
Alors pourquoi ? Eh bien pour une question de sécurité. Il y a le côté affectif mais la sécurité en plus qui leur permet de bien dormir sur leurs deux oreilles. C’est différent bien sûr pour celles qui dorment avec un chat. Et décidément les chiens deviennent des stars aux Etats-Unis et en France dans une moindre mesure car on voit émerger un peu partout des agences de booking pour animaux. Les plus prisés étant les chats, les singes et surtout les chiens. Dès que votre chien a 50 000 followers sur ses réseaux sociaux, vous pouvez l’inscrire à des castings. D’ailleurs le site Omymag s’est amusé à faire une recherche avec le hashtag #dogsofinstagram ce qui a généré plus de 127 millions de résultats !
Et bien sûr ce succès rapporte beaucoup d’argent ! Un petit influenceur - qui a seulement entre 100 000 à 200 000 followers - touche jusqu'à 1800€ par post sponsorisé et s’il dépasse le million d’abonnés cela peut monter jusqu'à 14 000 €. Grâce à des partenariats sponsorisés par des marques. Même celles qui n’ont rien à voir avec les chiens comme Ralph Lauren, Google, Nikon ou Dyson raffolent de ces stars au poil. Ça vous donne envie de mordre ? Ces agences assurent être vigilantes et vérifier que les propriétaires aiment vraiment leur chien et pas seulement l’argent qu’il leur rapporte car elles veulent éviter toute maltraitance animale. Et comme toujours, à moins d’une enquête chez chacun on aura un mal de chien à le vérifier !