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Les projets fiscaux des Macronistes

A l’approche de la fin du Grand Débat, on commence à avoir des idées sur les projets fiscaux des proches de Macron…

Oui, vous savez que dans le cadre du Grand Débat, un débat doit se tenir à l’assemblée Nationale, aujourd’hui et demain, notamment sur la fiscalité. Donc les députés de la République en Marche ont phosphoré de manière à être les meilleurs au concours Lépine des impôts nouveaux. Ils ont donc préparé sur ce seul thème une quinzaine de pistes alors qu’il n’y en a aucune sur la réduction de la dépense publique.

Comme quoi on pourrait paraphraser ce que disait Clémenceau en affirmant : « plantez un parlementaire et il y poussera un impôt nouveau ». Les députés macroniens ont tout de même tenu compte du mouvement sociétal qui se répète depuis 20 semaines dans le pays. L’alpha et l’oméga de leur projet repose donc sur la volonté d’accroître le reste à vivre des français les moins aisés.

Concrètement ça donne quoi par exemple ?

La première idée de ces députés est de faire en sorte que ceux qui touchent 2.000 euros par mois ne payent plus d’impôt.

Cela reviendrait donc à mettre en place une première tranche dont le taux sera beaucoup plus faible afin d’augmenter la progressivité de l’impôt.

C’est une proposition qui peut coûter à elle seule environ 1 Milliard d’euros. S’agissant des plus hauts revenus, les macronistes veulent une remise à plat de certaines niches fiscales notamment sur les services à la personne. Par exemple en privant tous ceux qui touchent plus de 100.000 euros

par an. Le paradoxe, c’est que c’est justement quand on a des revenus élevés qu’on a une femme de ménage, un jardinier ou une nounou…

S’agissant de l’ISF, les députés macronistes ne demandent rien, alors que le Chef de l’État a lui-même ouvert la porte à des modifications.

Rien non plus concernant la CSG ou la mise en place d’une TVA zéro sur produits de première nécessité.

Bref vous voyez qu’il n’y a pas grand-chose. Ce qui est peut-être mieux. Sinon on aurait eu le droit à une avalanche de taxes. Et naturellement aucune idée d’économie. Ce qui est une spécialité typiquement française.

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