Emmanuel Macron a confirmé ce qu’il affirme depuis depuis le début de son mandat...c’est son fer de lance... lutter contre le populisme !!! Et il ne se prive pas de faire la leçon aux populistes:“la lèpre nationaliste” ...rappelons ses mots! ...une tendance qu’il va jusqu’à comparer avec "l’état d’esprit de l’entre-deux guerre"…
“ Des esprits fous” qui, “mentent à leur peuple”. (ça c’était sa tournée en Europe de l’Est, en octobre dernier.) et hier dans son interview à Rai Uno, comme un petit rappel à l’ordre: "L'Europe ne peut pas avancer si l'Italie n'en fait pas partie"
Il visait la politique de Matteo Salvini. et les autres populistes en filigrane: Victor Orban (Hongrie), le gouvernement Autrichien, polonais, tchèque ...l’AFD en Allemagne, l’extrême droite et la France Insoumise en France...
Tandis que Lui… c’est le camp du progressisme ... c’est le chantre des «des progressistes» de tous les pays de l’Union Européenne - pour «construire une souveraineté européenne».
Il se veut le "leader" de l'Europe (rappelez-vous le discours de la Sorbonne). Il aurait pour alliée principale Angela Merkel, ou encore le Belge Guy Verhofstadt, chef du parti européen ADLE...
Alors est-ce qu’Emmanuel Macron a raison d’insister sur ce clivage? L’avantage: quand on a un ennemi déclaré, c’est qu’on a plus de chances de rassembler des alliés... progressistes europhiles dans le cas d’Emmanuel Macron.
Stratégie qui divise la France mais plutôt payante électoralement... pour les européennes...d’après l’institut de sondage Kantar Public qui a publié vendredi dernier une projection sur les résultats des européennes
Bilan...Une forte consolidation de l'extrême droite et de la droite conservatrice, mais aussi des listes europhiles!!! Les perdants seraient en fait ...les partis démocrates-chrétiens et sociaux-démocrates,...partis plus traditionnels.
Le nationalisme est-il vraiment un tue-l’économie? idée répandue mais pas si sûre! La Hongrie (qui était de 4 % en 2017., la Pologne (La croissance au premier semestre 2018 est de 5,1 %) et la République Tchèque (croissance à 3,9 % en 2017, et à 4,2 % au premier trimestre 2018, un chômage limité à 2,3 %. ) semblent prouver l’inverse: croissance en hausse, chômage en baisse depuis l’arrivée des gouvernements populistes….Mais... il ne s’agissait pas de grandes puissances comme l’Italie de Salvini…. dont on attend encore les résultats…
A suivre donc!