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Pourquoi Buffalo Grill baisse le rideau à Paris

Le dernier restaurant de grillades Buffalo Grill va fermer ses portes à Paris. La fin d'une époque ? Décryptage sur l'antenne de Sud Radio.

Buffalo Grill
Buffalo Grill ferme ses portes à Paris. (Crédit : Instagram Buffalo Grill)

C'est une enseigne de restauration les plus connues dans le paysage français. Mais l'évolution des modes de consommation frappe la restauration. En périphérie des villes, le concept Buffalo Grill s’était imposé avec ses bâtiments rouges massifs. Un concept venu des États-Unis il y a une quarantaine d’années. Désormais, de nombreux restaurants ferment leurs portes.

"Un concept de périphérie"

Mais en centre-ville, les choses sont différentes : le dernier Buffalo Grill dans le centre de Paris vient de fermer ses portes, 45 ans après avoir ouvert ses portes. Pourquoi cette fermeture ? "C’est un concept de périphérie, qui a besoin d’espace, de cette grande maison rouge, résume Bernard Boutboul, président de Gira Conseil, spécialisé dans le conseil à l’univers de la restauration, au micro de Patrick Roger sur l'antenne de Sud Radio. C’est comme cela qu’on les identifie depuis 40 ans. À Paris, il y a un problème de reconnaissance. Les consommateurs ne se sentent pas bien chez Buffalo Grill."

Les modes de consommation sont-ils différents en coeur de ville et en périphérie ? "C’est exactement cela. D’ailleurs, très peu de concepts sont capables de faire les deux. Je n’en connais qu’un, et c’est McDonald’s. Regardez Hippopotamus : c’est un concept de centre-ville qui n’a pas fonctionné en périphérie."

Un changement générationnel

Plus largement, "un grand chamboulement est en train de se passer, estime Bernard Boutboul, président de Gira Conseil, spécialisé dans le conseil à l’univers de la restauration. Il est mené par la Gen Z élargie, les moins de 35 ans. Ils consomment autrement, vont dans d’autres restaurants, d’autres types de concepts. Ils sont à la recherche d’expériences."

En soi, "Buffalo Grill était une expérience mais qui parlait à une clientèle plus « ancienne », avec les cow-boys et les Indiens. En ville, il y a plus de click and collect que de livraisons car on aime bien voir ce que l’on achète. Mais pour le steak-frites, cela ne marche pas."

Retrouvez "Sud Radio vous explique" chaque jour à 7h40 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger

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