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Nicolas Dupont-Aignan - Tribune des militaires : "De Gaulle était en retraite avant 1958 !"

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France et député de l'Essonne, était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 27 avril 2021 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

Nicolas Dupont-Aignan interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio le 27 avril 2021 à 7h40.

Nicolas Dupont-Aignan : "Il faut lever ce couvre feu débile"

Emmanuel Macron a commencé à annoncer la réouverture en France, sans toutefois donner de détails précis. Il devrait s’exprimer devant la nation dans les jours à venir. "Ce que j’attends, c’est qu’on prépare bien le déconfinement, c’est-à-dire qu’on n’ait pas un troisième déconfinement qui finisse par un quatrième confinement", explique Nicolas Dupont-Aignan. Pour ce faire, il demande certaines mesures, comme l’analyse des eaux usées "pour repérer les zones où il y a du virus", "les purificateurs d’air dans les écoles", des traitements précoces pour les malades, ou encore "des lits de réanimation".

"Ce que j’aimerais, c’est peut-être qu’il anticipe la suite", déclare le président de Debout La France en parlant d’Emmanuel Macron. "J’aimerais aussi qu’on lève ce couvre-feu débile de 19h qui n’a aucun sens du point de vue sanitaire." Il explique que les gens sont tassés dans les métros et transports en commun le soir, et souligne que dans les autres pays où un couvre-feu est en vigueur, il l’est plus tard.

"Moi, je demande depuis le départ que ce couvre-feu saute" tout en jugeant possible de le déplacer à 21h ou 22h "si on veut le mettre pour ne pas que les gens ressortent le soir". Le député de l’Essonne réclame aussi la réouverture des commerces de proximité "parce que ça n’a aucun risque, aucun danger, c’est complètement absurde".

"La question, encore une fois, c’est d’avoir des comportements prudents dans un contexte de liberté. Or, on est entravés sans pour autant avoir des comportements prudents. Donc on fait tout à l’envers", juge Nicolas Dupont-Aignan.

"Dans notre pays on en est encore au Doliprane ou aux lits de réanimation"

Quant à la vaccination, si le député concède qu’elle "avance", il rappelle "qu’il ne faut pas tout miser sur la vaccination, car il y a aussi les traitements, les deux vont de paire. Je trouve dommage que dans notre pays on en soit encore au Doliprane ou aux lits de réanimation alors qu’entre les deux, il y a toute une palette de solutions".

"Je remarque que même en Angleterre, qui a beaucoup vacciné, Boris Johnson vient de lancer un grand plan de recherche sur les traitements", souligne Nicolas Dupont-Aignan. "Tout ce que je demande, c’est qu’on tire les leçons des échecs passés."

 

"Après 100.000 victimes, il ne faut pas qu’il y ait un million de chômeurs"

Au niveau de l’économie, Le député de l’Essonne veut qu’on "torde le cou à une fausse idée que tout va bien, que tout le monde est indemnisé". "Il y a beaucoup de gens qui souffrent souligne-t-il. Il y a tous les indépendants, soit près de 3 millions de Français, qui sont autoentrepreneurs, qui ont des petites structures, et qui n'ont rien, qui vivent un enfer. Il y a tous les petits boulots", ou encore "les étudiants"… "Il y a urgence à relancer l’économie."

Il ne manque pas de rappeler que les PME "sont face à un mur de dettes" à cause du Prêt Garanti par l’État (PGE). Ce prêt, "s’arrête dans un an", explique Nicolas Dupont-Aignan : "il faut absolument l’étaler sur 20 ans" pour les aider à sortir de la crise. "Après 100.000 victimes, il ne faut pas qu’il y ait un million de chômeurs."

Alors qu’aux États-Unis Joe Biden a dévoilé un plan de 4.000 milliards de dollars, "en Europe, le plan de 750 milliards n’est toujours pas parti".

"À Bruxelles on a des boutiquiers qui n'avancent pas"

"D’un côté on a la Chine qui repart et investit massivement dans les nouvelles technologies" et qui, de fait, "est en train de conquérir le monde" ; "de l’autre on a les États-Unis qui réagissent". "Et à Bruxelles on a des boutiquiers qui n'avancent pas alors même que la France pourrait avoir son propre plan de relance."

Pour Nicolas Dupont-Aignan, "ça ne sert à rien de passer par des procédures bureaucratiques européennes, alors qu’on a la Banque Centrale Européenne qui peut financer, pays par pays".

"Nos enfants seront les esclaves des Chinois ou des Américains"

Alors que la BCE et l’Union européenne veulent une feuille de route, pour le député de l’Essonne c’est la preuve qu’on a "conditionné les Français à leur faire croire qu’ils n’étaient plus un peuple libre, adulte". Notamment car l’argent que verse Bruxelles dans le cadre du plan de relance européen, dont la France touchera 40 milliards, "c’est l’argent des Français qui part à Bruxelles et qui revient. Quand on dit 40 milliards de plan de relance pour la France, la France à la fin paie 80 !"

Passer par Bruxelles et donc la bureaucratie européenne signifie "nourrir un système qui ne marche pas" pour le président de Debout la France. "Je veux que la France aide ses entreprises, investisse dans l’avenir.La France est en train de prendre du retard au niveau technologique, estime Nicolas Dupont-Aignan, "et ça ça veut dire que nos enfants seront les esclaves des Chinois ou des Américains".

 

Tribune des militaires : "On est dans un plein délire du gouvernement"

Plusieurs généraux et cadres de l’Armée ont signé une tribune dans Valeurs Actuelles, fortement décriée par Florence Parly, ministre de la Défense, qui a également attaqué Marine Le Pen en tant que soutient de cette même tribune. Pour Nicolas Dupont-Aignan, "on est dans un plein délire du gouvernement". La tribune, qu’il juge par ailleurs "excellente et très modérée", dit, selon lui, "ce que tout le monde constate" à savoir "des tirs de mortier tous les soirs dans les quartiers, que la police ne rentre plus, qu’on égorge les policiers" et que "tout ça devient un début de guerre civile".

"En quoi est-ce gênant ? Il n’y a plus de liberté d’expression ?", demande-t-il. "Le Général de Gaulle était en retraite avant 1958 ! Donc ça veut dire que le Général de Gaulle n’aurait pas pu parler, faire des discours pour le RPF, faire des discours en 57, en 56 ?"

"Toute prise de parole différente est aujourd'hui factieux, un coup d'État..."

"Ce qui est effrayant, c'est qu'aujourd'hui, toute prise de parole différente, qui ne rentre pas dans la doxa du gouvernement, des écolos-bobos, des islamo-gauchistes, c'est factieux, c'est le coup d'État... déplore Nicolas Dupont-Aignan. C'est un cauchemar !"

"Plutôt que d'accuser celui qui dénonce ce qui se passe, le gouvernement ferait mieux de s'interroger sur les résultats de sa politique ! estime-t-il. Tous les auteurs d'attentats ont été soit étrangers, soit clandestins, soit récents Français pas assimilés. Est-ce qu'on continue avec une politique migratoire complètement folle ? Est-ce qu'on continue à laisser des mosquées prêcher la haine ? Est-ce qu'on continue à laisser notre pays sombrer dans une zone de non-droit ?" Pour lui, "il n'y a rien" dans le projet de loi de Gérald Darmanin.

 

"Les Verts ont kidnappé l'écologie !"

Sur l'écologie, Nicolas Dupont-Aignan estime que "les écologistes, en tout cas les Verts français, se trompent de cible ! On parle tout le temps de sauver la planète : il faut la sauver, mais ce n'est pas en mettant des éoliennes qui ne servent à rien mais par la recherche, comme par exemple du nucléaire intelligent. Et si on sauvait aussi l'être humain, la santé et l'environnement ?" propose-t-il.

"Je combats les additifs alimentaires dans certains produits, on n'entend pas les Verts ! déplore-t-il. Pour lui, les Verts ont kidnappé l'écologie. À Debout la France, nous avons un programme sérieux de protection animale, de protection de l'environnement, mais qui ne s'oppose pas à la vie quotidienne".

 

 

Cliquez ici pour écouter "L’invité politique" avec Patrick Roger

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