Un coup de main bienvenu à l’hôpital pour les infirmières et les aide-soignants : les heures de nuit vont être majorées de 25%, et de 20% pour le travail le dimanche, vient d’annoncer Élisabeth Borne à l’hôpital de Rouen.
Hôpital : des annonces à relativiser
Les soignants ont-ils l’impression d’avoir été entendus ? "Nous avons émis le souhait de la rencontrer ainsi que le ministre de tutelle de la santé, explique Frédéric Louis, aide-soignant, secrétaire CFDT au CHU de Rouen. La réponse a été négative, mais nous avons tout de même été reçus par les deux directeurs de cabinet."
"Nous avons pu exprimer toutes les problématiques qui touchent l’hôpital. Les annonces faites sont plutôt positives. Néanmoins, il faut relativiser : l’indemnité de week-end pour travailler le dimanche passe de 46 à 60 euros. C’est toujours cela, nous n’allons pas cracher dans la soupe."
🔴🗣️Frédéric Louis (@CfdtChuDeRouen) : "Il faut revoir la qualité de vie au travail. Depuis des années, il y a des fermetures de lits. Il faut soigner de plus en plus de patients avec de moins en moins de personnels !" #hôpital #santé
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— Sud Radio (@SudRadio) September 1, 2023
Plus de patients, moins de personnel
"Mais il y aurait pu avoir des annonces plus significatives, et notamment des hausses de salaire complètes des agents hospitaliers." Que réclament les syndicats dans les hôpitaux ? "Déjà, nous avons un manque récurrent de médecins. Il faudrait peut-être arriver à contraindre certains en sortie d’école pour qu’ils restent dans le secteur hospitalier afin d’éviter des fermetures de lits."
"Nous avons toujours d’importantes difficultés de recrutement, rappelle Frédéric Louis, aide-soignant, secrétaire CFDT au CHU de Rouen. Augmenter le personnel, c’est bien, mais il faut aussi revoir la qualité de vie au travail. Cela pêche toujours. Il faut soigner de plus en plus de patients avec de moins en moins de personnel."
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