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La rivalité féminine - la Sexy News de Soisic Belin

Cette semaine, Soisic Belin explore le phénomène de la rivalité féminine. Accompagné du livre de Racha Belmehdi intitulé « Rivalité, nom féminin », la chroniqueuse met en lumière les raisons de cette rivalité et son cheminement.

La rivalité féminine, vaste sujet, n’est-ce pas ?!

 

C’est le propos, le sujet principal du livre de Racha Belmehdi intitulé « Rivalité, nom féminin » paru aux éditions Favre. Je trouvais ça d’autant plus interessant de traiter ce sujet cette semaine puisque hier nous étions le 8 mars, la journée internationale des droits de la femme et que la sororité s’affichait grandement sur les réseaux sociaux, une sororité que je préfère, moi, faire suivre de pointillés puisqu’elle n’est pas automatiquement au rendez-vous comme l’on souhaiterait qu’elle le soit.

Tout commence par une photo datée de 1957 celle de Sophia Loren et Jayne Mansfield, la première le regard rivée sur la poitrine de celle qui est à ses côtés. C’est une des première image qui apparait lorsque vous tapez « rivalité féminine » sur internet, c’est aussi la couverture du livre. 

L’autrice arrive donc avec ce livre qui interroge, décortique, analyse, les relations entre femmes et elle le fait avec force et courage face à un discours qui voudrait que MeToo ait fédéré toutes les femmes entre elles, loin de là, le travail est en cours…

 

Quelles sont les raisons et l’origine de cette rivalité

Elle met donc tout à plat, un peu comme on pourrait le faire chez le psy, la rivalité existe donc mais comment et pourquoi en parler aujourd’hui ? 

Les femmes faites pour s’affronter donc. Il est d’ailleurs courant entre femmes de se dire que tel ou tel camarade, soeur, collègue s’entend mieux avec les hommes, souvent cette remarque est balancé comme ça, comme une remontrance. Elle s’entendrait mieux avec les hommes parce qu’elle ne serait pas à l’aise entourée d’autres femmes. Elle ne serait donc pas sorore ?  Peut-être parce qu’on nous a éduquer à cette rivalité féminine et qu’entouré d’homme, elle casse ce schéma qui pourrait être malaisant.   

J’ai demandé à Racha quelles sont les raisons et l’origine de cette rivalité.

Les raisons sont amplement développé dans son livre, quid des stars de la pop américaine que l’on compare, que l’on met volontairement en concurrence pour créer une émulation, quid des histoires de crêpage de chignon… Vous seriez plutôt Britney ou Christina ?  Plutôt Céline ou Lara ? Plutôt Madonna ou Lady Gaga ?  Plutôt Marilyn ou plutôt Audrey ? Parce qu’il faudrait forcement que l’on choisisse, parce que la femme, et là en l’occurence la star de pop est assimilé à un objet. C’est peut-être là que le bat blesse, si la femme est objectivé, si la femme est celle qui doit être séduisante sans pour autant être active dans sa démarche de séduction, si la femme doit être désirable et désirée, comme un bel objet, elle doit être choisi, cueilli et de fait au détriment d’une autre. Voilà donc une des facettes de cette rivalité. 

J’ai donc demandé si mon cheminement de pensée était validé par Racha.

Racha nous parle d’un guide qui lui est tombé des mains après lui avoir piqué les yeux, un guide écrit par homme, permettant aux lectrices ( cible de cet ouvrage ) de se débarrasser des ex de leur compagnon. Cette jalousie apanage de la gente féminine , serait donc bien liée à cette rivalité que l’on nous a inculqué, à cet esprit de concurrence et au manque de confiance en soi. Mais comment avoir confiance quand vous n’êtes qu’une parmi tant d’autres et que chaque jour le regard masculin, les médias ( quid des magazines féminins ), même la mythologie fait de vous un être qui doit se démarquer.

Gardez en tête que les autres femmes ne sont pas responsables, par leur simple existence, de vos sentiments

Racha en a fait un titre de chapitre mesdames : la beauté d’une autre femme ne nie pas la votre alors soyez rassurée, vous pouvez souffler ! 

Vous pouvez même couper Instagram, quelques temps histoire de cesser ces comparaisons incessantes. 

Et faisons donc un pied de nez au syndrôme de la Schtroumpfette. (être unique stéréotype de femme parmi la norme, les hommes ). 

Le livre de Racha est un excellent remède à cette rivalité, les exemples sont nombreux, argumentés, nuancés. Chacune de nous y trouvera son compte, même si l’on insiste avec cette idyllique sororité. 

Elle nous parle des mères ( des « bêtes de concours » ) , des belles-mères, des mères toxiques jalouses de leur propre fille,  des working girl, des boss, de Pandore, Eve, Marie… Des boys-club que l’on serait tenté d’infiltrer pour échapper au syndrôme du poulailler … Et elle donne aussi des solutions ( bah oui quand même ) comment se déconstruire, se redécouvrir en non-mixité pour affronter cette gène de l’autre et fini son ouvrage par un chapitre intitulé Aime ta prochaine. Je vous laisserais sur ce mantra :

«  Prenez-vous en main. Gardez en tête que les autres femmes ne sont pas responsables, par leur simple existence, de vos sentiments. Ne vous sentez pas attaqué par une femme parce qu’elle est jolie, intelligente, prenez une grand inspiration et profitez plutôt en toute bienveillance du spectacle que peut offrir une femme incroyable. Peut-être que cette femme c’est vous. »

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