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La consentante - la Sexy News de Laëtitia Pré

Cette semaine, Laeëtiia Pré évoque le consentement. De son étymologie aux actions les plus simples pour évoquer son désir en fonction des envies de l'autre.

Aujourd’hui, nous fêtons la Sainte Gwladys et à la Sainte Gwladys, il serait judicieux de choisir le bon orifice.
Bon Jean-Luc, on se connaît pas il me semble. Je m’appelle Laëtitia Pré, mon concept, c’est de décortiquer de façon naturelle les phénomènes sexuelles. Vous pouvez m’appeler Laëty, comme l’étymologie, parce que j’adore ça et que ça donne la base de pas mal d’informations.

CONSENTEMENT : C - O - N - S - ENTEMENT

Alors ce mot vient du latin CUM-SENTIRE, qui signifie « Sentir avec » . La notion de CUM renvoie au CO, avec et à sentir, c’est à dire « être du même sentiment ». Dans le dictionnaire Larousse, consentir, c’est donner son accord, mais la notion de sentiments n’y est pas indiquée.

C’était ainsi que j’avais commencé les publications de mon défunt instagram, « Le Sexe est dans le Pré », 2020 - 2021, courte vie mais intense comme on dit.

J’avais commencé avec ces trois syllabes : CON - SEN - TEMENT. J’y avais mis la même légende mais bien sûr je n’ai gardé aucune trace et Instagram ne vous propose pas de conserver votre contenu avant de le supprimer sans aucun consentement pour le coup.

Je suis quasiment sûre que j’y mettais l’étymologie comme ici, et aussi que le consentement, c’est la base. La base de nos relations quelqu’elles soient. Que si on mets de côté nos humeurs, nos principes, nos rigides souffrances, qu’on se mets à l’écoute de l’autre et qu’on avance les uns vers les autres dans le consentement, c’est la clé de relations épanouies. Alors il en va de même pour le désir et le sexe... Sentez le CON, fermez les yeux, ouvrez vos narines et laissez les énergies pénétraient les voix des indications du bon chemin à prendre.

C’est toujours l’histoire de cette petite voix intérieure qui nous souffle les bonnes réponses et bonne attitudes depuis le plus jeune âge. Qu’on étouffe à force de grosses voix autoritaires, et plus elles crient fort ces voix, plus elles sont dans un mal-être qui ne permets pas vraiment le consentement.

Moi, je trouve qu’on pourrait l’appliquer dans la vie de tous les jours cette valeur de consentement. C’est comme ce cher voisin avec qui je partage le grillage de mon jardin et de lui, son arrière jardin. Il s’est mis à camoufler tout le dit grillage avec des restes de bambous, qui vont sûrement jaunir d’ici 3 mois, ça sera de toute beauté. Il a agit comme si personne n’était là, laissant dépasser des mètres de bambous qui pourraient à tout moment transpercer mon fils lorsqu’il joue au foot. C’est si étrange cette sensation d’être transparent. Je l’ai appelé ensuite pour lui dire qu’il ne fallait pas hésiter à communiquer, se dire les choses et qu’on aurait même pu s’aider pour habiller ce grillage que nous partageons ensemble. Il m’a dit « NON, j’ai habillé ma partie, mon grillage ». Ok... vu que j’ai le choix.

J’aurais pu vous parler de la fois où l’on m’a embrassé ou doigté de force, mais ça allait être moins drôle.

Et pour les hésitants et hésitantes lors de relations sexuelles ou de rapprochements sensuels, car c’est là que c’est délicat. On a le droit d’être dans le doute, d’avoir cru sentir une envie, un engouement pour cette main qui viendrait se poser salement sur notre fesse droite par exemple. Alors en cas de doute, la solution reste encore la seule et unique parfaite pour nous les humanoïdes. Celle qui nous différencie de nombreux autres mammifères : LA PAROLE. Communiquons pour mieux niquer.

Et c’est très simple : « Puis-je t’embrasser ? » « Veux-tu que je te sodomise ? » « Je peux te prendre dans les bras ? » C’est si mignon, si attendrissant, croyez-moi que même l’envie pourrait s’inviter alors qu’elle n’y était pas.

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