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Stanislas Berton : "L'Occident est isolé, il est prisonnier du mensonge"

Stanislas Berton, auteur de "L'Homme et la Cité-Volume III", était l'invité de "Bercoff dans tous ses états".

Stanislas Berton
Stanislas Berton, invité d'André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Comme l'explique Stanislas Berton, l'Occident devrait comprendre que tous les pays du monde ne veulent pas adhérer à ses valeurs. Le mondialisme n'a pas d'avenir.

 

Stanislas Berton : "Le rejet de l’Occident est porté par deux grandes puissances : la Chine et la Russie"

"Les narratifs sont en train d’être contestés en Occident. On a toujours ce tropisme de dire on se concentre sur l’occident. Mais il y a beaucoup de pays en dehors de l’Occident qui ont compris ces narratifs, par exemple sur l’OTAN, sur ceux qui apportent la démocratie, les droits de l’homme, les militaires, les bombardements…

Le récit médiatique sur notre projet civilisationnel en Occident est qu’on a cette idée que les valeurs de l’Occident doivent s’appliquer au monde entier. Et si vous refusez ces valeurs, si vous refusez de jouer le jeu, on va venir vous les imposer. Et ce sera au coup de balles et de chars. Et il y a beaucoup de pays, que ce soit le Vietnam, l’ancienne Yougoslavie, le Moyen-Orient… Ces pays en ont fait l’épreuve. Aujourd’hui, il y a la majorité des pays de la planète qui refusent de se plier aux règles de ce que le président russe a appelé 'l’Occident collectif'. Ce rejet est porté par deux grandes puissances, la Chine et la Russie, qui se donnent les moyens de soutenir cet effort. Ce monde est présenté comme isolé. Alors qu’en réalité c’est l’Occident qui est isolé et prisonnier du mensonge", a déclaré Stanislas Berton.

"Les pays non-occidentaux s’efforcent de neutraliser le parasite qu’est l’oligarchie mondialiste"

"L’enjeu de cette guerre invisible, c’est de permettre aux nations du monde de retrouver leur souveraineté et rester fidèles à leurs traditions politiques, culturelles et religieuses qui leur sont propres. On est dans un retour à la tradition. Et la tradition prend des formes différentes. Par exemple, en France elle pourrait prendre la forme d’un retour au catholicisme traditionnel. En Russie on voit que l’élite pousse l’orthodoxie. En Chine c’est le néoconfucianisme. Mais le point commun entre tous ces pays, c’est d’avoir un rejet extrêmement fort du projet occidental et puis le relativisme, en d’autres mots l’individu créateur de sa propre norme. Le 'je pense que c’est bien parce que ça me plaît'. Et puis, un point commun à toutes ces sociétés, c’est une position plus que critique sur tout ce qui est LGBT, le rôle de la hiérarchie, avec une verticalité, une transcendance.

La forme politique est d’aller vers une gouvernance mondiale, abolir l’altérité politique : il ne peut y avoir rien qui soit externe à cette gouvernance mondiale, qui est technocratique. Tous dans le même moule, et surtout avec la prétention de gérer les choses rationnellement. C’est le management par excès technocratique : tout limiter au règne de la quantité contre la qualité. Et puis, l’autre aspect, c’est le progressisme. C’est les deux mamelles du mondialisme. Le mondialisme est un parasite, il se greffe sur des nations, il prend le contrôle de leurs institutions et les détourne. Toute la difficulté du combat aujourd’hui, de l’alliance anti-mondialiste, c’est de réussir à neutraliser le parasite qu’est l’oligarchie mondialiste sans plonger le peuple dans le chaos", a poursuivi Stanislas Berton.

 

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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h30 dans "Bercoff dans tous ses états" Sud Radio.

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