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Le tacle de Bercoff sur l’affaire France Inter : « On ne peut pas laisser faire ça ! »

Par La Rédaction

OPINION SUD RADIO - Deux voix de France Inter sont accusées de connivence avec le Parti socialiste et auraient planifié des contenus susceptibles d’influencer certains électeurs. André Bercoff s’est emparé du sujet dans Bercoff dans tous ses états et a taclé les deux journalistes du service public.


Dans une vidéo enregistrée à leur insu lors d'un déjeuner dans un restaurant parisien et largement diffusée sur les réseaux sociaux, deux journalistes de France Inter ont été surpris en compagnie de deux ténors du Parti socialiste. Accusés de collusion partisane, Thomas Legrand a été suspendu d'antenne tandis que Patrick Cohen nie toiut arrangement.


« Quand vous rencontrez deux élus socialistes pour organiser une stratégie électorale, ce n'est pas la même chose. »

André Bercoff reproche aux journalistes d’être hypocrites : « En 2018, Patrick Cohen saluait les enregistrements publics à l’insu des intéressés dans un but journalistique et aujourd’hui, il souhaite porter plainte parce qu’il en est victime ? Un café du 7ᵉ arrondissement, ce n'est pas public ? Quand vous rencontrez deux élus socialistes pour organiser une stratégie électorale, ce n'est pas la même chose. »

Service public contre service privé

André Bercoff fustige : « Où est la diversité ? Quand on est dans une radio privée, comme ici, nous ne touchons pas à Sud Radio un sou de subvention, pas un sou. Un certain nombre de radios et de télévisions ne touchent pas un sou de subvention. Ils vivent de la publicité et de leurs auditeurs ou téléspectateurs. Et que le meilleur gagne, et c’est très bien. Mais quand le service public, qui a quatre à cinq milliards d’euros de budget, je rappelle, payés par nous, contribuables, a des orientations, franchement, si on ne veut pas dire monocolores, ni monochromes… en tout cas vraiment d’un seul côté. Quand vous êtes du service public, vous êtes financés par les Français. Les Français, ils sont de droite, de gauche, du centre, apolitiques. Est-ce qu’ils sont représentés par les animateurs du service public ? »

Le journaliste tranche : « Ce n’est pas possible de laisser faire ça. Moi, j’aime bien qu’il y ait des radios de gauche et de droite. J’aime bien qu’on affiche la couleur, parce que la neutralité, l’objectivité, c’est la recherche de la vérité, oui, c’est d’avoir question à tout, mais après on peut avoir des commentaires qui traduisent nos préférences. Mais là, on aimerait que ça soit des deux côtés. »

« Les journalistes devraient être honnêtes »

Selon André Bercoff, pour informer : « Les journalistes devraient tenter d'être neutres. Mais il ne faut pas tenter d'être neutre, il faut présenter les faits. Les journalistes devraient être honnêtes. Et l'honnêteté, c'est une vertu. »

Mais ce qui énerve l’animateur plus que tout : « Ce n’est pas la neutralité, ce n'est pas l'objectivité dont on fait une étiquette pour cacher beaucoup d'autres choses, c’est de ne pas reconnaître quand on s'est trompé. Tout le monde peut se tromper, mais reconnaissez-le. Je crois que c'est ça le début du journalisme, et pas de faire les vierges effarouchées quand on vous prend les mains dans le pot de confiture. »


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