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Jean-Claude Gaudin : "Marseille est une ville-port, il faut donc que la population augmente"

Maire de Marseille entre 1995 et 2020, Jean-Claude Gaudin était l'invité de "Bercoff dans tous ses états".

Jean-Claude Gaudin
Jean-Claude Gaudin, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

"La seule chose que je n’ai pas été, c’est adjoint au maire", a plaisanté Jean-Claude Gaudin en répondant à la question de Céline Alonzo sur sa longévité politique.

 

Jean-Claude Gaudin : "Mes 4 mandats ne sont venus que par la volonté du Saint Esprit, même si je n’ai rien contre"

"Avant d’être élu maire, j’ai été élu député à 4 reprises, j’ai été sénateur à 4 reprises. La mairie de Marseille, c’est parce que j’avais une bonne alliance qui s’était constituée, parce que j’avais beaucoup d’amis avec moi, des hommes et des femmes de qualité, qui ont su donner tout leur cœur à la ville de Marseille.

Dès l’élection que j’ai pu remporter en 2014, j’ai indiqué que je ne me re-représenterais pas en 2020 parce que l’âge est là, parce que j’avais fait 4 mandats, qui ne sont venus que par la volonté du Saint Esprit, même si je n’ai rien contre. D’ailleurs, lorsque j’avais déjà quitté mes fonctions, dans les premiers mois qui ont suivi, il m’arrivait de me réveiller en pleine nuit et de croire que j’étais responsable de tout."

"Les Arméniens ont apporté beaucoup à Marseille et ont siégé au Conseil municipal à toutes les époques"

Jean-Claude Gaudin a aussi touché un mot de l’histoire de Marseille. "Marseille a plus de 2600 ans d’existence. C’est un port, c’est donc un endroit où arrivent des gens qui arrivent de l’étranger. Pour beaucoup, ils se sont fondus dans la population marseillaise, la civilisation s’est faite. Je pense en particulier aux Arméniens. Quand les Arméniens sont arrivés, le maire de l’époque, qui était pourtant un humaniste, ne les souhaitait pas beaucoup. Pourtant, les Arméniens ont apporté beaucoup à Marseille dans l’économie, la culture, et ils ont siégé au Conseil municipal à toutes les époques. Puis, dans les années 1930, au moment du fascisme en Italie, ce sont les Italiens qui sont arrivés et qui se sont assimilés autour du Vieux-Port mais aussi dans les campagnes, parce que beaucoup d’entre eux étaient agriculteurs.

Après, il y a eu le drame de l’arrivée de nos compatriotes qui arrivaient d’Algérie. Eux n’avaient pas compris que là-bas on voulait les faire repartir. Et en plus ils sont arrivés dans l’indifférence totale ici, le pouvoir gaulliste de l’époque les écartait. Et le pouvoir municipal de l’époque ne faisait guère de choses pour eux."

"J’ai essayé d’attirer des richesses à Marseille afin de mieux les partager"

Et ses propres mandats en tant que maire de Marseille ? "On peut retenir beaucoup de choses. Dans mon dernier mandat on devait construire dans cette ville 100.000 logements par an, dont 1.500 logements sociaux pour accueillir de la population. Marseille est une ville-port, il faut donc que la population augmente. Et avec moi, elle a toujours augmenté. Tout au long de mes mandats, j’ai essayé d’attirer des richesses afin de mieux les partager. Et lorsque les industries voulaient quitter Marseille pour s’installer ailleurs parce que les avantages étaient plus nombreux, je me suis battu pour que nos entreprises restent."

 

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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h30 dans "Bercoff dans tous ses états" Sud Radio.

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