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Astrophysique : pourquoi la science est en panne

La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées, et des talents. Pourtant, depuis cinquante ans, la recherche scientifique est en panne dans l’Hexagone. Que s’est-il passé durant ce demi-siècle ? Pour en parler, le journaliste Jean-Claude Bourret et le physicien Jean-Pierre Petit étaient les invités de “Bercoff dans tous ses états" pour leur livre "Recherche scientifique, naufrage mondial" aux éditions Guy Trédaniel.

Jean-Claude Bourret et Jean-Pierre Petit
Jean-Claude Bourret et Jean-Pierre Petit, invités d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

La recherche scientifique va mal. Pire, elle est au plus mal. Saviez-vous que la cosmologie, la science qui étudie les lois physiques de l’Univers et de sa formation, se base sur deux articles originaux d’un scientifique appelé Karl Schwarzschild, qui remontent à 1916 ? Or, ces articles, rédigés en allemand, ont été mal traduits en anglais, incluant de graves erreurs qui ont faussé les travaux des astrophysiciens depuis 1970 !

La science fondamentale en panne

Un exemple révélateur des problèmes que vit le monde scientifique depuis une cinquantaine d’années. Actuellement, on ne cesse de s’émouvoir des développements technologiques. Pourtant, ils ne sont "que" la mise en œuvre d’outils qui ont vu le jour entre 1850 et 1960. La science fondamentale, elle, est en panne. C’est ce que révèlent le journaliste Jean-Claude Bourret et le chercheur Jean-Pierre Petit dans leur livre Recherche scientifique, naufrage mondial aux éditions Guy Trédaniel.

"J’ai essayé de faire le point sur la science actuelle. Je parle de la science théorique. Car au point de vue expérimental, on fait des tas de choses formidables. La science théorique a connu un essor formidable entre 1890 et 1970, et à partir de 1970, tout s’arrête. Le public ne se rend pas compte à quel point, depuis 50 ans, rien n’est apparu de nouveau. On a fait le bilan de tout cela", explique le scientifique Jean-Pierre Petit sur Sud Radio.

Le combat des croyances

Pour ce dernier, la raison de ce point mort est le suivant : un virage mathématique que l’on n’a pas pris. "Ce virage, c’est la géométrie, la cosmologie. Le fait que l’Univers a une structure géométrique beaucoup plus complexe que prévu. Il existe autre chose. C’est ce que nous avons essayé de construire depuis 30 ans, c’est le modèle Janus. Ce modèle se fonde sur une chose : l’univers a deux faces. Certains chercheurs commencent à envisager cela. Mais quand on crée un modèle théorique, la seule chose qui compte, ce sont les confirmations observationnelles. J’en ai dénombré 17", ajoute-t-il. Des observations qui se heurtent, d’après le scientifique, à des portes fermées.

Des portes closes en raison, suggère André Bercoff, de certaines idées propagées par le scientifique, comme l’existence d’OVNIS. "Quand j’ai commencé à m’intéresser aux OVNIS, j’étais chez France Inter et je n’y connaissais rien. Cela m’a beaucoup ouvert l’esprit. Quand on lève les yeux vers le ciel, on comprend l’importance du sujet", explique le journaliste Jean-Claude Bourret, qui affirme avoir eu sous la main une lettre du chef d’état-major américain écrite au président des États-Unis, confirmant l’existence d’OVNIS.

Une nouvelle voie pour l’astrophysique

Ce modèle Janus, dont Jean-Pierre Petit est à l’origine, est selon Jean-Claude Bourret, "une nouvelle voie pour l’astrophysique". Une invitation à sortir des schémas habituels. Une nécessité pour les deux invités d’André Bercoff, sans quoi la science restera au point mort sur lequel elle se trouve depuis cinquante ans. "Il y a 50 ans, Jean-Pierre Petit s’est intéressé aux OVNIS via la MHD. Aujourd’hui, on retrouve Jean-Pierre Petit avec Poutine et ses fusées", précise Jean-Claude Bourret. "En 1976, j’avais 20 ans d’avance sur les Russes. Sans les découvertes que j’ai faites, les engins russes ne fonctionneraient pas", lance Jean-Pierre Petit.

Pour Jean-Claude Bourret, le refus des institutions actuelles de se pencher sur ce genre de question est symptomatique. "L’humanité ne sait pas pourquoi elle existe, ni quel est son rôle sur la planète Terre. Les religions donnent un prêt-à-penser. Et puis, il y a ceux comme Jean-Pierre Petit qui ont la liberté d’utiliser l’intelligence que l’on nous a donnée. Nous sommes sur la planète Terre avec un cerveau. Et malheureusement, nous ne l’utilisons qu’à un ou deux pour cent", conclut-il.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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