Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui s’appelle Bruxelles, capitale outre de la Belgique, des institutions européennes.
Pourquoi Bruxelles ? Parce qu’on sait que ce qui se passe du côté de la Commission n’est pas toujours très reluisant mais une aide accordée par l’Union Européenne fait grincer des dents, et plus que ça, du ministère de l’Agriculture aux champs de vigne de nos viticulteurs.
En effet, alors que les arrachages de vignes doivent atteindre 100 000 hectares en France, avec toutes les conséquences humaines, sociales et territoriales que cela implique, l’Union Européenne a accordé une aide de 15 millions d’euros aux viticulteurs sud-africains. Mais attention, pas tous les viticulteurs sud-africains puisque seront concernés uniquement les viticulteurs noirs, vous avez bien entendu, les femmes ou encore les jeunes.
Et inutile de dire que cette aide passe mal dans une profession qui souffre énormément et qu’on comprend aisément pourquoi.
🍷 Le coup de gueule de @PhDavidMtb sur l'Union Européenne qui verse 15 millions d'euros pour l’industrie viticole sud-africaine
— Sud Radio (@SudRadio) June 30, 2025
"Seront concernés les viticulteurs noirs, les femmes et les jeunes. Comment justifier que les aides soient versés sur des critères raciaux ?" pic.twitter.com/Pivuv6zdQH
Pourquoi en effet aider la viticulture sud-africaine après avoir dégoûté les gens de boire du vin, qu’il faut bien sûr boire raisonnablement, au point d’être obligés d’arracher des milliers d’hectares en France et en Europe vu la baisse de la consommation ? Boire du vin français serait dangereux pour la santé mais pas boire du vin sud-africain ?
Comment justifier que ces aides soient versées sur des critères raciaux – serait-on revenus au temps de l’apartheid ? –, sexuels ou d’âge ?
Imaginez si une subvention européenne avait été réservée aux viticulteurs blancs sud-africains, ce sont les huguenots français qui ont apporté la vigne dans ce pays dans un coin du sud-ouest du pays appelé « Franschhoek », le coin des Français, le scandale que cette subvention aurait, à juste titre, causée.
« Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Heureusement que la préférence nationale est hideuse tandis que la préférence étrangère, racialiste, sexiste et âgiste est, elle, parfaitement tolérée comme le prouve cette subvention.
Ne vous étonnez pas si d’ici peu il y a du grabuge dans les régions viticoles !
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