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Terrain de foot, potagers, bibliothèque... qu'est-ce qu'une prison semi-ouverte ?

Par Maxime Trouleau

Lundi dernier, un détenu d'une prison semi-ouverte s'était évadé en Dordogne. Explications sur cette prison de réinsertion... étonnante.

La prison de Mauzac-et-Grand-Castang, en Dordogne. (MARC OLLIVIER / MAXPPP)

En 2008, Philippe Dubois a été condamné à 28 ans de prison pour double homicide. Après avoir été détenu dans deux prisons "classiques", l'homme de 54 ans avait été transféré en septembre dans cette prison semi-ouverte, en Dordogne. Une prison "particulière" qui concerne les détenus en fin de peine... et qui revient dans l'actualité.

Une prison semi-ouverte pour "donner un autre sens à la peine"

Cette prison, comme celle de Mauzac-et-Grand-Castang, on en dénombre 11 en France. Celle en Dordogne est constituée un peu comme un village avec 21 petits pavillons autour d’une place centrale qui permet aux détenus de s'y promener du matin au soir. Dans ce centre de détention, on y trouve une bibliothèque, un terrain de football, des potagers devant chaque bâtiment et des cellules constituées comme des appartements avec une cuisinière, une machine à laver et simplement des barreaux aux fenêtres.

L’objectif de ce centre de détention, c'est de "donner un autre sens à la peine" expliquait sa directrice à nos confrères de Ouest France en 2008. Et c'est au cours d'un "atelier-ferme" avec des cours sur l'agriculture que Philippe Dubois s'est évadé de cette prison semi-ouverte lundi après-midi. Finalement, après moins de 48h évasion, l'homme a été arrêté près de chez son père à Nice, a appris Nice-Matin ce mercredi auprès du parquet de la ville.

Philippe Dubois, pourtant libérable dans 3 ans, a préféré donc prendre la fuite. L’enquête va tenter de savoir si l’homme a été aidé ou pas dans son évasion... qui a tourné court.

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