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Sarkozy en prison : Une première semaine agitée

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, incarcéré à la prison de la Santé, a connu des débuts de détention compliqués. Retour sur ses trois premiers jours de détention.

Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy partant vers la prison de la santé (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

Après la manifestation chaleureuse de ses soutiens dans le XVIᵉ arrondissement avant son emprisonnement, place aux insultes et aux menaces des locataires de la prison de la Santé. Incarcéré depuis le 21 octobre dans la maison d’arrêt du 14ᵉ arrondissement, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen, Nicolas Sarkozy a connu des débuts de détention compliqués.

Condamné à cinq ans de prison, l’ancien président, à peine derrière les barreaux, s’est vu recevoir de nombreuses insultes et menaces de mort de la part de ses voisins de cellules. Sur X et sur TikTok, plusieurs vidéos prises par des détenus filment ce qui semble être le bâtiment où se trouve Nicolas Sarkozy.

"On va venger Khadafi ! "

Bien que les vidéos ne montrent pas l’ancien président de la République, les propos tenus sont très clairs. Menaces de mort et promesses de vengeance sont de mises. Parmi les déclarations entendues sur les vidéos, on peut entendre : « On va venger Khadafi, on est au courant de tout, Sarko ! Rends les milliards de dollars ! »

Plus tôt dans la semaine, Laurent Nunez, le nouveau ministre de l’Intérieur avait justifié la présence de deux policiers aux côtés de l'ancien chef d'Etat en raison de nombreuses menaces. « C’est évidemment un citoyen comme les autres. Mais il y a des menaces un peu plus importantes qui pèsent sur l’ancien président de la République qu’est Nicolas Sarkozy. La décision a été prise et donc elle a été appliquée immédiatement », expliquait le Garde des Sceaux.

Deux individus jugés en comparution immédiate

Face à cette situation, on comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy est protégé 24 heures sur 24. Ces événements n’ont cependant pas été sans sanctions. D’après une information délivrée par Europe 1, trois détenus ont été placés en garde à vue. Le parquet de Paris a lui aussi confirmé cette nouvelle en déclarant : « Une fouille administrative a été effectuée par l’administration pénitentiaire, au cours de laquelle deux téléphones ont été saisis ».

Selon l'AFP deux des trois individus ont été jugés en comparution immédiate ce vendredi. Pour Ilies B le motif retenus a été celui de "menace de mort et complicité". Un délit passible de 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amendes.
De son côté Ange O. est lui accusé de complicité "par aide ou assistance de menace de mort tenues contre Sarkozy" en "permettant l'usage du téléphone portable pour le tournage et la diffusion de la vidéo comportant les menaces". Il encourt également 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

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