Une proposition d’une conseillère municipale LFI de Reims, Zabbaou Liman, a fait réagir Arnaud Robinet, maire de la ville.
Une élu LFI qui "fait parler d'elle"
"Elle m’a demandé de manière indirecte, pas franche du tout, de changer le règlement intérieur des piscines pour mettre en place des créneaux spécifiques aux femmes. On connaît bien cette élue, elle a fait parler d’elle à Reims. Cheffe de file LFI pour les municipales, elle a un moment fait du buzz en voulant déboulonner Colbert. Elle est toujours dans la provocation."
"Là, elle a demandé des créneaux spécifiques pour les femmes dans les piscines. Cela m’a fait bondir, c’est hors de question. On peut nager à Reims dans nos cinq piscines municipales et une intercommunautaire en toute sécurité. Et quand on apprend à nager, on le fait avec un homme ou une femme et dans la mixité."
Une femme voilée agressée à Reims : "Toute agression est à condamner, toute récupération politique aussi. Ce n’était pas un acte islamophobe ou raciste, mais un règlement de compte entre deux personnes" signale le maire @ArnaudRobinet #GrandMatin https://t.co/SML7lauezt pic.twitter.com/f6y1FlC8qR
— Sud Radio (@SudRadio) June 30, 2025
Reims : Pas de femme voilée agressée
Serait-ce une demande des maîtres-nageurs ? "C’est entièrement faux, conteste Arnaud Robinet, maire de Reims. Ce week-end, j’étais dans les nombreuses fêtes de quartiers. J’y ai croisé des femmes et des jeunes filles voilées. Aucune personne ne m’a demandé des créneaux de piscine, n’est revenu sur cette proposition au conseil municipal. Nous sommes dans l’islamo-gauchisme pour capter un électorat. C’est bien évidemment du communautarisme. Cette élue est à l’image de LFI au niveau national. C’est la caricature de l’élu LFI."
Le 19 juin dernier, une jeune femme voilée a-t-elle été agressée dans le quartier Croix Rouge par un jeune homme de 17 ans ? "Pas du tout ! Toute agression est à condamner, toute récupération politique aussi. Ce n’était pas un acte islamophobe ou raciste. Ils se sont tous emparés de cette affaire. Ils se connaissaient. C’était une querelle personnelle. Encore une fois, les réseaux se sont emballés et certains responsables politiques ont fait de la récupération."
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