Pendant plus de 3 heures, Emmanuel Macron a répondu aux interrogations des Français. Deux mois après s'être exprimé aux Français dans une allocution, le Président de la République a défendu ses années d'action à l'Élysée au micro de TF1. La guerre en Ukraine, la guerre Israélo-Palestinienne, le budget de la défense, les impôts, la défense des entreprises, les impôts, les plans sociaux... et la question du référendum. Mais quelles sont les principales annonces concernant ce sujet ?
Emmanuel Macron a été clair, il n'y aura pas de référendum sur les retraites. Face à Sophie Binet (secrétaire nationale de la CGT), le Président de la République a dit "non" à l'idée de revoir la question de l'âge légal du départ à la retraite. Il a notamment affirmé que la réforme des retraites "était nécessaire". Nous en avons parlé ce matin dans les journaux sur Sud Radio.
"On a fait cette réforme pour sauver le système à répartition. Notre système était rentré en déficit et donc on allait accumuler les déficits. Cette réforme permettra de dégager 17 milliards d'euros. Si on abroge cette réforme, chaque année il faut retrouver une dizaine de milliards d'euros et cette argent on ne l'a pas", a t-il déclaré dans l'émission "Les défis de la France" sur TF1.
"Ce que j'ai présenté aux Français en campagne présidentielle, c'est une réforme à 65 ans, donc je n'ai pas menti aux Français et est-ce que ça m'a fait perdre au premier tour ? Non. Il y a eu une validation démocratique."
"Je souhaite qu'il y ait un référendum dans les prochains mois"
Si la route a été barrée concernant les retraites, Emmanuel Macron a ouvert la porte à un référendum concernant d'autres sujets. Le Président de la République à déclaré qu'il "souhaite que l'on puisse organiser une consultation multiple sur de grandes réformes économiques, sociales ou démocratiques dans les mois qui viennent"
Emmanuel Macron veut tout d'abord attendre les projets de réforme des Français. Il a tout d'abord précisé qu'il "ne souhaite pas tellement donner précisément les thèmes, c'est au gouvernement de finir ce travail et à moi de prendre la décision mais l'esprit c'est qu'on puisse sur des grandes reformes économiques, sociales saisir nos compatriotes.
Emmanuel Macron a parlé de la fin de vie
Le sujet de la fin de vie divise toujours autant la société. Interrogé par Charles Biétry (ancien journaliste sportif et atteint de la maladie de charcot), Emmanuel Macron a répondu "qu'il souhaite que le texte soit voté par le Parlement". Selon le Président de la République, il "faut aider la personne à partir en dignité si le corps médical en est d'accord. C'est une loi d'humanité et de fraternité".
Il a exprimé son souhait de faire évoluer le droit et précise qu'il pourrait recourir au référendum"en cas d'enlisement, je le ferai d’abord avec beaucoup de précaution et je ne le ferai que si c’était bloqué".
Invitée de Maxime Lledo dans l'interview politique, Sophie Primas Porte-parole du Gouvernement a affirmé que "le référendum, ce n’est pas une baguette magique".
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