Retranscription des premières minutes :
- Et vous êtes parfait, mon cher Rémi.
- Sud Radio, merci d'avoir choisi le grand matin pour vous réveiller avec nous.
- Il est 8h01.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Et pour accompagner votre café, c'est le journal de 8h avec Laurie Leclerc.
- Bonjour Laurie.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- On en parle depuis le début de la matinée.
- Plus de 3h hier de questions-réponses pour Emmanuel Macron.
- Le chef de l'État envisage plusieurs référendums en même temps, mais reste très flou sur les questions à poser aux Français.
- Les autres titres de l'actualité.
- Que savait François Bayrou des affaires de violences physiques et sexuelles à Bétarame ? Le Premier ministre devra s'expliquer cet après-midi à l'Assemblée nationale.
- L'autoroute de la discorde, les travaux de l'A69 entre Toulouse et Castres sont à l'arrêt depuis 3 mois.
- Le Sénat se penche cette semaine sur une proposition de loi visant à redémarrer le chantier.
- Et puis, 6 Français sur 10 jettent ses restes de pain contre le gaspillage.
- Une étude suggère de diminuer de quelques centimètres la taille de la banque.
- C'était l'une des attentes de cette prise de parole du chef de l'État hier soir.
- Allait-il, va-t-il consulter les Français par référendum ? La réponse n'a pas été excessivement claire.
- Sauf sur la réforme des retraites.
- Maxime Trouleau, là, Emmanuel Macron a été direct.
- Oui, interrogé sur la question, le chef de l'État ne change toujours pas d'avis.
- La réponse est non sur les retraites.
- J'ai expliqué pourquoi et je vais répondre à vos points.
- Moi, cette réforme, on ne l'a pas faite de gaieté de cœur.
- On l'a faite pour sauver le système.
- Par répartition, auquel je crois.
- Notre système était rentré en déficit.
- Et donc, si on ne le réformait pas, on accumulait des déficits.
- Cette réforme, elle a permis de dégager, elle permettra de dégager, parce qu'elle continue de se mettre en oeuvre jusqu'en 2028, elle permettra de dégager environ 17 milliards d'euros.
- Pas de référendum, donc, sur les retraites.
- Pourtant, 68% des Français y sont favorables.
- Mais donc, si on exclut les retraites, Emmanuel Macron réfléchit à des référendums.
- Oui, mais sur d'autres sujets, sans être très précis.
- Je ne veux pas ici donner trop précision.
- Précisément des thèmes, parce que c'est au gouvernement de finir ce travail et après, moi, de prendre la décision.
- Mais l'esprit, c'est qu'on puisse, sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales, saisir nos compatriotes.
- Voilà, Emmanuel Macron a tout de même évoqué précisément la piste d'un référendum sur la fin de vie, je cite, en cas de blocage parlementaire.
- Et autre annonce d'Emmanuel Macron, l'ouverture dans les prochaines semaines d'un grand chantier sur le financement du modèle social.
- Une conférence sociale réunie sans force syndicale et patronale.
- Toutes ces questions qu'on se pose, on va également les poser à la porte-parole du gouvernement.
- 8h35, Sophie Prima sera dans ce studio pour essayer de nous éclairer.
- Essayer de nous éclairer aussi, tiens, sur l'heure de vérité pour François Bayrou, auditionné aujourd'hui à l'Assemblée nationale sur la fameuse et scandaleuse affaire Bétarame.
- Oui, il est attendu à 17h par la commission d'enquête sur les violences en milieu scolaire.
- Le Premier ministre devra s'expliquer sous serment face à des députés mis en cause pour son silence présumé dans l'affaire des violences au sein de l'établissement privé catholique du Béarn.
- Amélie Béguin, cette audition est cruciale.
- Oui, cruciale, car la commission devra répondre à cette question.
- François Bayrou savait-il ? Et les députés vont vouloir creuser face à ces contradictions dans ses déclarations depuis trois mois.
- Que savait-il exactement ? Est-il intervenu ? De quoi peut-être comprendre comment les victimes ont pu être réduites au silence pendant toutes ces années.
- Les victimes, on en compte aujourd'hui plus de 200.
- Elles ont dénoncé des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles.
- François Bayrou lui a préparé cette audition, a fouillé dans sa mémoire.
- Il faut revenir plus de 30 ans en arrière.
- Il va vouloir démontrer qu'il n'a pas menti sur sa connaissance de ces faits.
- Depuis les révélations de sa fille, c'est aussi en tant que père d'une victime qu'il sera là. Il l'a déjà dit et le redira sûrement pour se défendre.
- Comment...
Transcription générée par IA