Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h, et les infos c'est avec vous, bonjour Baptiste Bertheleur.
- Bonjour, bonjour à tous.
- Beaucoup moins de monde dans les restaurants cet été, alors les professionnels tentent de trouver des solutions.
- L'UMI propose par exemple une loi cadre pour protéger le fait maison.
- Vous n'êtes pas les seuls à souffrir de la canicule, la mer méditerranée aussi.
- L'eau chauffée, forcément, cela a un impact sur la biodiversité marine.
- Et puis allons-nous parvenir à un traité sur le plastique d'ici ce soir à Genève ? En tout cas, des ONG mettent la pression.
- Un bilan représentatif des difficultés du secteur.
- Les restaurants enregistrent 15 à 20% de fréquentation en moins cet été, selon l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie.
- Les cartes trop chères ne font pas le poids face au fast-food et à la restauration industrielle, mais c'est même la gastronomie française qui est menacée, selon l'UMI.
- Elle demande donc une loi pour protéger le fait maison.
- Écoutez Franck Chomès, président de l'UMI Restauration.
- Si on ne prend pas en compte le constat qu'on est en train de faire, la restauration française va dégringoler à grand bas.
- Il y aura une disparité de la restauration traditionnelle qui fait le fleuron de notre pays.
- Il faudra que le français fasse sa différence entre aller dans un restaurant ou dans la restauration rapide ou ailleurs avec une alimentation, on dirait.
- Il faudra industrialiser et aller dans un autre établissement, la restauration traditionnelle, qui sera faite par des cuisiniers qui feront du fait maison.
- C'est vraiment dramatique.
- Aujourd'hui, notre secteur d'activité est en difficulté.
- Il y en a qui ouvrent, mais je vous le dis anarchiquement, c'est-à-dire qu'il faut qu'on arrive à réguler convenablement ces ouvertures.
- Et l'UMI s'inquiète également d'une possible taxation des pourboires.
- Dans l'actualité également, ce matin, vous avez peut-être un peu mieux dormi.
- Cette nuit, les températures sont légèrement plus fraîches, mais ça ne va pas durer.
- Un nouveau pic de chaleur.
- Attendu dès demain.
- En attendant aujourd'hui, 75 départements restent tout de même en vigilance orange.
- Ce sera 80 demain.
- Et la Méditerranée souffre aussi de ces chaleurs.
- L'eau en surface devrait atteindre les 30 degrés en fin de semaine.
- Des températures particulièrement élevées qui vont devenir plus fréquentes avec le réchauffement climatique.
- Et cela va durablement transformer la biodiversité marine, comme l'explique Thierry Pérez, chercheur du CNRS à l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale.
- La transformation méditerranéenne est en cours déjà depuis un petit moment.
- Elle est liée à deux choses.
- D'abord à l'activité humaine.
- Par exemple, l'ouverture du cas de Suez à la fin du 17e siècle qui a fait qu'il y a de nombreuses espèces de mers rouges qui ont pénétré la Méditerranée et qui sont en train de s'y propager.
- Et puis, évidemment, le changement climatique qui s'est considérablement accéléré ces dernières années.
- Et donc là, le système s'emballe et effectivement, on a des espèces qui migrent et on a des espèces qui disparaissent sous les coups de butoir des canicules marines.
- L'eau dépasse déjà les 28 degrés par endroit au large des côtes françaises.
- Les mers et les océans qui ne souffrent pas seulement de la chaleur, mais aussi de la pollution plastique.
- Il est urgent d'agir.
- Message publié hier par plus de 700 ONG francophones dans une lettre ouverte.
- Ces associations qui luttent pour le climat et contre la pollution lancent ce cri d'alerte alors que depuis une dizaine de jours sont réunis à Genève sous l'égide de l'ONU les représentants des 80 pays, un sommet dont le but est de trouver un accord contre le fléau de la pollution plastique, dit Christophe Midouget.
- Et qui n'est, semble-t-il, pas encore trouvé.
- Si une centaine de pays, dont les Européens, sont prêts à un accord contraignant visant à réduire drastiquement la production de plastique, d'autres sont beaucoup plus réticents.
- Des pays producteurs de pétrole qui déjà anticipent la baisse de la consommation de carburant avec le développement des véhicules électriques et qui verraient aussi une autre voie de leur croissance se réduire.
- Il en va pourtant de l'intérêt général.
- On produit chaque année dans le monde 70% de ce qui est produit, sous forme d'emballages...
Transcription générée par IA