« Salut à toutes et tous ! Nous sommes à 400 km à l'ouest du Cap Finisterre en Espagne, raconte Joël Paris, co-skipper avec Goulven Marie de « Rêve à Perte de Vue », le Class 40 engagé dans la Transat Café l'Or et dont Sud Radio est partenaire. Depuis qu'on est partis, on vit quasiment comme des sangliers. Parce qu'on est face à pas mal de vent avec une belle dépression, on n'a pas d'autre choix que de se mettre dans notre tanière et de fermer les deux portes. Il faut que l'on contourne cette dépression, après ça ira mieux »
« On vit couchés »
« On a un peu mal au cœur parce ça bouge, poursuit Joël. Là, c'est vraiment dangereux, c'est une belle tempête mais c'est gérable. On fait le tour de cette dépression et après on va redescendre pour essayer de choper des fronts plus sympathiques. Pour l'instant, on vit couchés. Manger, c'est compliqué et tout le reste, c'est pas très facile... Mais c'est comme ça, ça fait partie de la course. Donc on a quelques jours de vie un peu rude à passer. Allez, on vous embrasse tous. »