« Comme d'habitude je vais remettre le clocher au milieu du village un village coupé en deux entre le 11e et le 20e arrondissement de Paris connu sur la carte électorale comme la 6ème circonscription de Paris. Pourquoi la 6ème circonscription de Paris ? Parce que la députée de cette circonscription s’appelle Sophie Chikirou et qu’elle a tenu hier soir dans l’émission « Quotidien » sur TMC des propos purement et simplement surréalistes.
Pour la députée LFI, la Chine n’est « pas une dictature ». Pourtant, depuis l’arrivée des communistes au pouvoir avec Mao Tse Toung en 1949, il n’y a jamais eu la moindre élection démocratique. Plus cocasse, si pour Sophia Chikirou la Chine n’est pas une dictature, ce n’est pas ce que dit l’Article 1 de la constitution chinoise du 4 décembre 1982 qui qualifie le régime comme un « état socialiste de dictature démocratique populaire dirigé par la classe ouvrière et basé sur l’alliance des ouvriers et des paysans ». Vous apprécierez l’oxymore « dictature démocratique ».
"Et que pense Sophia Chikirou des violences policières et militaires en Chine ?"
Pour les huit partis politiques dont parle Sophia Chikirou, il y a bien 8 partis mineurs mais qui sont tous sous la direction du Parti Communiste Chinois. D’ailleurs comme le dit à juste titre Sophia Chikirou, on ne peut pas critiquer le Parti Communiste Chinois mais on peut critiquer des mesures politiques prises. Le seul problème est qu’en cas de critique on peut finir au Laogaï, qui signifie « camp de rééducation par le travail » et surnommé le goulag chinois, en prison, voir avec une balle dans la tête dont la facture sera envoyée à votre famille comme des milliers d’étudiants qui avaient osé braver le régime au printemps 1989 lors du « Printemps de Pékin » réprimé dans le sang. On aimerait d’ailleurs savoir ce que pense Sophia Chikirou des violences policières et militaires en Chine lors de ces évènements ou encore aujourd’hui, elle qui est si prompte à dénoncer les violences policières en France. Mais ce n’est pas tout, pour elle, la liberté d’expression est autant menacée en Chine qu’en France, ce qui prêterait à rire si ce n’était tragique.
On est heureux de payer plus de 7.000 euros par mois une députée pour débiter de telles âneries mais comme disait l’écrivain et journaliste Henri Jeanson : « En France, le ridicule ne tue pas. On en vit » !