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Difficulté de recrutement : un garagiste témoigne 

Par La Rédaction

TEMOIGNAGE SUD RADIO - Difficulté de recrutement dans le monde professionnel, Sébastien Salingue, garagiste en parle avec nous dans le Petit Matin

À l’occasion du salon Equip’Auto qui se déroulera du 14 au 18 octobre 2025 aux Portes de Versailles. Sud Radio roule avec Equip’Auto : un partenariat officiel et un engagement pour l’innovation dans la filière automobile. Dans un secteur confronté à des défis technologiques, environnementaux et sociaux inédits, ce salon s’impose comme une référence pour observer les transformations à l’œuvre. On en parle avec Sébastien Salingue, garagiste qui fait face à des difficultés de recrutement.

Recruter un mécanicien n'a jamais été aussi compliqué. Garagiste est un métier physique, parfois de passion, qui peut faire fuir certaines personnes au vu de la dureté. C'est ce qu'a ressenti Sébastien Salingue, il souligne l'aspect de la mentalité au micro du Petit Matin.

"Pour être honnête, c’est très compliqué voire impossible. Un très bon mécanicien, on n’en trouve plus. Que ce soit une personne qui a le profil d’un mécanicien, la cinquantaine, avec de l’expérience, de la bouteille. Il ne veut pas travailler. Et chez nos jeunes, la mentalité d’aujourd’hui est plus compliquée. Dans ce secteur là ou bien c’est un métier physique, les jeunes ne veulent pas travailler."

Il rajoute :"Désormais, ils veulent travailler moins et gagner plus d’argent. Ça ne marche pas. Souvent quand on recrute quelqu'un, c'est qu'on l'a débauché chez un collègue garagiste. Il y a un faussé entre les départs en retraite de mécanicien et les jeunes mécaniciens qu’ils poursuivent dans cette voie-là"

 Un mécanicien qui a de l’expérience dans ce secteur-là, c’est impossible à trouver ?

Ce n'est pas faute d'emplois mais plutôt de candidatures. Le métier de mécanicien semble être en panne. L'Anfa, le service de l'automobile et de la mobilité annonçait en 2024 que la filière était confrontée à un déficit de 21 000 postes. 

"Pour ma part, mes employés sont surpayés. Déjà parce qu’ils y travaillent bien. Mais après ça va de l’éducation que tu reçois. On m’a toujours rappelé quand j’étais jeune : tout bon travail mérite un bon salaire. Malgré ça, si tu proposes un revenu d’un montant de 3 000 à 4 000 euros à un bon mécanicien qui a de l’expérience, il refusera", a déclaré Sébastien Salingue au micro de Benjamin Glaise.

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