single.php

Boualem Sansal, Christophe Gleizes... la France a-t-elle encore son mot à dire ?

L’affaire Boualem Sansal. L’affaire Christophe Gleizes. La France a-t-elle encore voix au chapitre ou sommes-nous devenus totalement mutiques ? Pour en parler, Valérie Boyer, sénatrice LR, était l’invitée d’André Bercoff mardi 1er juillet sur Sud Radio.

Valérie Boyer, sur Boualem Sansal et Christophe Gleizes, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Valérie Boyer, sur Boualem Sansal et Christophe Gleizes, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Boualem Sansal a 80 ans. Il est atteint d’un cancer. Il est en prison en Algérie. Ce dernier vient d’être condamné en appel à cinq ans de prison ferme. Christophe Gleizes est journaliste sportif. Lui aussi vient d’être condamné dans ce pays à sept ans de prison. Et on ne dit rien ? 


Boualem Sansal : un procès stalinien d’une dizaine de minutes


Boualem Sansal a toujours parié sur l’intelligence. Grand mal lui en a pris en se rendant en Algérie. Il vient d’être condamné à cinq ans de prison ferme dans ce pays, alors qu’il est atteint d’un cancer et âgé de 80 ans. "Je suis absolument consternée. Malheureusement on s’attendait à cet échec absolu. D’autant que l’Algérie, pour pouvoir continuer sa rente mémorielle de la haine envers la France, procède à des opérations de tuilage. Au cas où elle lâcherait Boualem Sansal, il lui resterait le journaliste Christophe Gleizes. Au terme d’un procès stalinien qui a duré 10 minutes, cet homme âgé et malade a vécu une condamnation à mort. Il y a une torture psychologique" explique Valérie Boyer.

"Je pose solennellement une question à notre ministre des Affaires étrangères. Qu’en est-il d’une réponse graduée ? Maintenant que nous sommes fixés sur son sort. Est-ce une mise en scène sordide, indigne d’un grand pays, pour que le 5 juillet le président accorde une grâce ? Ce qui serait quand même un scandale, car Boualem Sansal n’a juste commis que le péché d’aimer la France, de parler le Français, et d’être un grand écrivain" s’interroge la sénatrice. 


"La moindre des choses serait de se préoccuper du sort de ses prisonniers politiques"

Avant-hier pourtant, un député français, Sébastien Delogu (LFI), était en Algérie. Il n’en est ressorti qu’avec des louanges pour ce pays, qui, selon lui, de l’autre côté de la Méditerranée, "est coupable de tout". Sans aucune allusion à Boualem Sansal, ni pour ses compatriotes. "Une honte absolue. Quand on est député, on devient l’élu de tous les Français. On fait partie de la représentation nationale. La moindre des choses serait de se préoccuper du sort de ses prisonniers politiques" lance Valérie Boyer.

Quant à Christophe Gleizes, Valérie Boyer estime que "la diplomatie des otages fonctionne en Algérie. Elle prend des otages pour que l’on se taise. Ce sont des pays particulièrement agressifs qui pratiquent ce type de diplomatie. C’est à souligner. Il y a une volonté d’humilier la France" conclut la sénatrice des Bouche du Rhône sur Sud Radio.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.


Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

L'info en continu
19H
18H
17H
16H
15H
Revenir
au direct

À Suivre
/