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Coupe du monde : Les Bleus s'imposent face à l'Uruguay et se qualifient pour les demi-finales

Par Mathieu D'Hondt

L'équipe de France s'est imposée ce vendredi contre l'Uruguay (2-0) à Nijni Novgorod (Russie), lors de son quart de finale de Coupe du monde. Les Bleus se qualifient pour les demi-finales, où ils rencontreront le Brésil ou la Belgique.

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C'était écrit ! Ces Bleus-là ne pouvaient pas s'arrêter en si bon chemin. À l'issue d'un quart de finale qui fera date et qu'ils ont maîtrisé de bout en bout, les hommes de Didier Deschamps ont battu l'Uruguay (2-0) ce vendredi à Nijni Novgorod (Russie) et rejoignent le dernier carré de la Coupe du monde, pour la 6e fois de leur histoire.

Varane taille patron, Griezmann décisif

On s'en doutait un peu, on en a désormais la certitude ! Une équipe est bien née samedi dernier sur la pelouse surchauffée de Kazan, face à l'Argentine (4-3). Un collectif sûr de sa force, qui s'adapte parfaitement à l'adversaire et qui peut compter sur ses individualités ainsi que ses joueurs cadres. Cette équipe a réalisé son meilleur match du Mondial cet après-midi - peut-être même depuis le début du mandat de Didier Deschamps - en maîtrisant parfaitement l'Uruguay, diminué il est vrai par l'absence d'Edinson Cavani qui a cruellement manqué à ses coéquipiers.

Dès l'entame de match, chacun a très vite compris que le scénario que l'on avait prédit allait se dérouler. D'un côté, la possession française, de l'autre un bloc uruguayen très bas et des lignes très resserrées. On prédisait également aux Bleus l'enfer et à voir les premiers contacts très rugueux, on ne s'était pas trompés, mais ils ont répondu présents, à l'image d'un Raphaël Varane exceptionnel. Le défenseur du Real a réalisé un match de patron en défense, intelligent dans son placement et costaud dans les duels, mais a surtout montré la voie en ouvrant le score d'un coup de casque décroisé imparable (40e), sur un coup-franc que Griezmann a déposé sur sa tête. Tout un symbole ! Un but en forme de revanche tant il a traîné comme un boulet son marquage léger sur Hummels, il y a quatre ans, lors du quart perdu face aux Allemands.

Un peu plus d'un quart d'heure après le retour des vestiaires (61e), c'était au tour du Colchonero de doubler la mise d'une frappe puissante avec le concours involontaire du gardien Muslera, auteur d'une bourde qui le hantera pour longtemps, piégé par la trajectoire flottante du ballon. Si tout n'a pas été parfait pour le joueur de l'Atlético, il termine tout de même le match avec un but qu'il n'a pas célébré par respect pour un pays qu'il adore - son 3e de la compétition et le premier dans le jeu - mais aussi une passe décisive. Finalement, c'est tout ce que qu'on lui demande, être décisif !

Lloris, la main ferme !

Avant cela, la fin de la première mi-temps avait été tendue quand l'équipe de France s'est soudainement mise à reculer, offrant aux Uruguayens l'opportunité de recoller. Et les hommes de Tabárez ont bien failli y parvenir lorsque Caceres reprenait parfaitement un coup-franc de la tête, obligeant Lloris à sortir une parade exceptionnelle, une horizontale parfaite. L'arrêt du tournoi, assurément, et le tournant du match car la suite allait être beaucoup plus tranquille pour les Bleus, malgré une échauffourée en deuxième mi-temps qui aurait pu coûter cher à certains joueurs comme Samuel Umtiti et Paul Pogba. Ces derniers étant à deux doigts de perdre leur sang-froid devant les provocations de certains Uruguayens comme Nandez et Godin, lequel n'avait que peu goûté que Kylian MBappé reste au sol après un contact avec Christian Rodriguez qu'il jugeait inexistant. Après un moment de flottement, l'arbitre argentin Nestor Pistana (qui a beaucoup laissé jouer, oubliant par ailleurs de siffler certaines fautes) avertissait le capitaine uruguayen et le prodige parisien d'un carton jaune.

 

Mais tout est rentré dans l'ordre et les Bleus ont joué sereinement, avec un Kanté encore impérial dans l'entre-jeu, et bouclé la rencontre avec sérieux. Place désormais à une demi-finale qui s'annonce magnifique (Brésil ou Belgique) mardi soir (20h) dans la sublime enceinte de Saint-Pétersbourg. 

Bien sûr, il est encore trop tôt pour parler de deuxième étoile, 20 ans après le sacre des Zidane et consorts, mais une chose est certaine, cette équipe monte en puissance, avance avec des certitudes et un véritable collectif né dans l'adversité de Kazan. 

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