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Tennis: la sensation Mboko triomphe à Montréal, Osaka s'effondre

La sensation canadienne Victoria Mboko, âgée de 18 ans et 85e mondiale, a triomphé en remportant l'Open du Canada jeudi à Montréal, où Naomi Osaka a semblé perdre ses moyens pour son retour en finale d'un tournoi WTA 1000.

Minas Panagiotakis - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

La sensation canadienne Victoria Mboko, âgée de 18 ans et 85e mondiale, a triomphé en remportant l'Open du Canada jeudi à Montréal, où Naomi Osaka a semblé perdre ses moyens pour son retour en finale d'un tournoi WTA 1000.

Portée par un public bouillant, Mboko a réussi l'exploit de remporter à domicile son premier tournoi sur le circuit principal, après avoir estoqué au passage quatre joueuses déjà vainqueurs en Grand chelem, notamment l'ex-N.1 mondiale Osaka en finale, battue 2-6, 6-4, 6-1.

"Merci Montréal je vous aime", a lancé, en français à l'issue d'un discours en anglais, la nouvelle pépite du tennis canadien, qui fêtera ses 19 ans à la fin du mois.

Mboko, encore 350e mondiale fin 2024, réussit une immense année 2025 (quatre autres tournois gagnés sur le circuit secondaire, 3e tour à Roland-Garros) et fera son entrée parmi les 30 meilleures joueuses du monde dès vendredi, alors que le tournoi WTA 1000 de Cincinnati a débuté jeudi.

Née aux Etats-Unis de parents ayant quitté en 1999 la République démocratique du Congo, Victoria Mboko a grandi au Canada. Quatrième de sa fratrie à attraper une raquette de tennis, dès l'âge de trois ans, elle a progressé avec pour modèle Serena Williams.

- Conte de fées -

Mboko, qui peut compter dans son staff la Française Nathalie Tauziat, ex-N.3 mondiale, a notamment éliminé lors de son parcours à Montréal la N.2 mondiale américaine Coco Gauff en 8e de finale.

La Japonaise Naomi Osaka en finale de l'Open de tennis du Canada face à la Canadienne Victoria Mboko, le 7 août 2025 à Montréal

La Japonaise Naomi Osaka en finale de l'Open de tennis du Canada face à la Canadienne Victoria Mboko, le 7 août 2025 à Montréal

Minas Panagiotakis - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Jeudi, le conte de fées a pourtant semblé devoir s'arrêter lorsque la Canadienne, peu en rythme et souvent à la faute, a été largement dominée lors de la première manche par Osaka, très solide (6-2).

Mais la Japonaise, breakée d'entrée de deuxième manche, a semblé gênée par le regain d'énergie du public, qui applaudissait lourdement ses fautes, avant de complètement baisser les bras.

Un deuxième set chaotique voyait Osaka balancer des balles sans conviction et enchaîner au service sans respirer, pendant que Mboko ne parvenait pas à complètement en profiter en offrant des jeux à grand renfort de double fautes.

Lorsque la Canadienne a retrouvé son rythme, elle a pu dérouler en 3e manche profitant des erreurs d'Osaka.

La Japonaise retrouvait la finale d'un tournoi de ce niveau pour la première fois depuis son retour de maternité début 2024. Elle n'a plus été titrée depuis son sacre à l'Open d'Australie en janvier 2021, le 4e en Grand chelem (Australie 2019, US Open 2018 et 2020).

Malgré son bon tournoi canadien, elle a paru jeudi submergée par ses émotions, elle qui avait fait état dans le passé de problèmes de santé mentale.

"Merci, j'imagine (...) j'espère que vous avez passé une bonne soirée", a-t-elle lancé, grinçante, au public, lors d'un mini-discours sans un mot pour son adversaire, adressé les larmes aux yeux.

AFP / Montréal (AFP) / © 2025 AFP

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