Les footballeurs du PSG ont paradé sur les Champs-Élysées devant des dizaines de milliers de supporters, avant d’être reçus par Emmanuel Macron à l’Élysée. C’est ensuite au Parc des Princes qu’ils ont présenté la coupe aux abonnés du club.
PSG : "On a vécu cela comme un rêve"
Des célébrations malheureusement encore marquées par des débordements et des scènes de violence. "On a vécu cela comme un rêve, confie Francis Graille, ancien président du Paris Saint-Germain de 2003 à 2005. Il a fallu que je revois le match en replay hier soir pour me rendre compte du véritable déroulement. C’était absolument incroyable."
"On espérait cette victoire en se disant que l’on se ferait peur. Le PSG aura fait tout juste du début à la fin." Et ce après le départ de ses stars, paradoxalement. "Le fait est qu’il l’a obtenue sans, mais l’ambiance autour d’eux était incroyable. Luis Enrique a fait un travail extraordinaire pour créer cette magie sur le terrain. Il a été critiqué, mais il est tenace et savait où il voulait aller. En étant très proche d’eux, il a créé cette ambiance collective extraordinaire."
Violences après la victoire du PSG : "Ce n’est pas le fait du PSG ou du foot, c’est le fait d’une société qui devient de plus en plus dangereuse" déclare Francis Graille, ancien président du PSG #GrandMatin https://t.co/mDuPIOdfoR pic.twitter.com/5Z2zUJa0F0
— Sud Radio (@SudRadio) June 2, 2025
"Un autre type de violence"
Deux morts, de nombreux blessés dont un policier dans le coma… Bruno Retaillau a parlé de « barbares ». Plus de 79 interpellations ont encore eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé Laurent Nunez. "Barbares, sans doute. Est-ce le fait du football, du PSG ? Je ne crois pas. Je pense que c’est le fait de la société. Dès qu’il y a la possibilité de partager quelque chose, une bande d’imbéciles veut en profiter pour casser et voler. Cela aurait été un autre club français, cela aurait été la même chose."
Entre 2003 et 2005, Francis Graille, ancien président du Paris Saint-Germain, a déjà été confronté à la violence. "À l’époque, c’était vraiment des problèmes de supporters, une frange de hooligans de camps différents. Là, c’est un autre type de violence, urbaine périphérique, qui viennent de l’extérieur de la capitale pour venir voler. Quand je vois ces scènes, c’est vraiment désolant. Ce n’est pas cela le sport et le PSG."
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