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Il a détecté Loïs Boisson, demi-finaliste surprise à Roland-Garros

Patrick Larose, ex-entraîneur de la joueuse Loïs Boisson, revient sur ses premières années sur les courts de tennis.

Loïs Boisson
La Française Lois Boisson demande au public de faire du bruit après le gain de la 1re manche en quarts de finale de Roland-Garros contre la Russe Mirra Andreeva le 4 juin 2025 à Paris (Alain JOCARD - AFP)

Patrick Larose, qui préside le tennis-club de Pouilly en Auxois, est également l’ex-entraîneur de Loïs Boisson. Comment suit-il les matches de la jeune joueuse qu’il a entrainée entre 6 et 12 ans ?

Loïs Boisson : "Nous l’avons eue pendant cinq saisons"

"C’est vraiment très difficile. Il y a de l’émotion, on vibre, on est comme tout le monde, confie Patrick Larose. Nous sommes derrière elle, c’est une belle aventure. En même temps, c’est aussi une sorte de récompense. Je suis très fier d’avoir participé à sa formation entre six et douze ans. Ils m’ont invité cet après-midi à France Télévision, je vais prendre mon train pour y aller."

"Nous l’avons eue pendant cinq saisons. Forcément, nous ne pouvons qu’être très fier. Je pense qu’elle va encore continuer son parcours. C’est extraordinaire, mais dès le début, ça l’était. Elle a connu une progression rapide, avec un caractère bien trempé, une personnalité forte. Maintenant, elle maîtrise parfaitement ses émotions."

"Tous les ingrédients étaient réunis"

Après une grave blessure, redescendue à la 361e place, tout le monde la découvre. Comment était-elle à six ans, alors qu’elle n’avait jamais touché une raquette ? "Elle est arrivée au club pour s’inscrire, se souvient Patrick Larose. J’ai organisé de petits tests à l’ASPTT Dijon. Par rapport aux tests de vitesse, de ramassage de balles, j’ai dit que l’on avait une pépite. J’ai décelé des qualités hors normes. À la fin de la séance, je suis tout de suite allé voir ses parents."

"Je leur ai dit : votre fille est vraiment faite pour le haut niveau. Si vous voulez, on va mettre en place une structure pour l’accompagner. Je l’encadrais quatre fois 1h30 par semaine, avec un environnement familial très favorable. Son père et sa mère étaient basketteurs professionnels. Tous les ingrédients étaient réunis. Elle a un jeu très varié, avec un lift très fort sur son coup droit, et un service remarquable."

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