"C'est un scandale de plus. Celui-là est frappant par son ampleur. Il y a quand même deux vice-présidents de la FIFA en activité mis en examen. Platini demande la démission de Blatter, mais ce n’est pas "Saint Platini" contre le "Démon Blatter". Le président de l'UEFA a été mis en cause par France Football dans l'affaire de l'attribution de la Coupe du monde au Qatar. En ce moment, j'ai l'impression que tout le monde veut se débarrasser des dossiers embêtants", a-t-il déclaré au micro de Sud RadioFace à la crise, faut-il reconstruire la FIFA ou la détruire ? Pour le journaliste, le choix est clair : "La FIFA est censée être une institution indépendante. Le problème n'est pas de recréer un système à côté de la FIFA. Mais il faut y remettre de l'ordre. La FIFA a été au-dessus de tout soupçon durant une période. La dérive a commencé au milieu des années 60, elle s’est aggravée dans les années 70 pour des raisons géopolitiques. Et les problèmes ont été amplifiés par l'arrivée du football business."
"Sepp Blatter est indéboulonnable"
Sepp Blatter n'est pour le moment pas cité, mais sa démission est demandée par de nombreuses personnalités, comme Michel Platini : "Blatter, comme son prédécesseur João Havelange, a assis leur pouvoir sur les petits pays du football. Avec le système un pays une voix, les pays riches n'ont pas de poids. Sepp Blatter ne démissionnera pas, et il sera réélu demain avec beaucoup d'avance et sera indéboulonnable pendant au moins quatre ans", a estimé Bruno Roger-Petit.Dans ce scandale, l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 a été pointée du doigt. Mais selon le journaliste de Sport 365, rien ne devrait changer : "Le scandale ne peut pas remettre en cause la coupe du monde 2018, parce que personne ne voudra enlever ça à Vladimir Poutine. Quant au Qatar, il y a eu des investissements, des stades sont en construction, donc ce sera très difficile de remettre ça en cause. Sur le Qatar, il peut tout de même se passer des choses d'ici 2022. Pas sur la Russie."