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Anny Courtade : "Victoria Ravva, on lui doit beaucoup"

Par Justin Boche

"Victoria Ravva, on lui doit beaucoup. C'est en partie grâce à elle que l'on est le club le plus titré tous sports confondus", a-t-elle affirmé durant l'émission Rugby & Cie. La joueuse aux 19 titres de championne de France est arrivée en 1995 à Cannes. Anny Courtade, qui l'a accueillie, se souvient : "Elle est […]

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"Victoria Ravva, on lui doit beaucoup. C'est en partie grâce à elle que l'on est le club le plus titré tous sports confondus", a-t-elle affirmé durant l'émission Rugby & Cie. La joueuse aux 19 titres de championne de France est arrivée en 1995 à Cannes. Anny Courtade, qui l'a accueillie, se souvient : "Elle est arrivée à 19 ans. Elle était candide mais elle avait déjà un potentiel extraordinaire. Elle avait déjà cette générosité. C'est une bonne joueuse et une belle âme."Ressortir une image de cette carrière incroyable est impossible pour la présidente cannoise, il y en a tellement. "Il y a le premier titre de championne de France et le premier titre de championne d'Europe en 2002, puis le second en 2003 avec le plus petit budget, s'est-elle souvenue. Il y a eu aussi son grave accident à Poitiers. Ainsi que son petit AVC cette année à Paris. Et pour finir notre victoire de samedi soir après avoir été menées deux sets à zéro. Elle ne pouvait pas partir sur un échec."Un parcours incroyable, dans une équipe incroyable. Pour Anny Courtade, les raisons du succès de son équipe sont multiples : "On a gagné en crédibilité sur le sérieux de notre budget. Parce que l'on paye nos joueuses avec une grande rigueur, ce que tout le monde ne fait pas. On a aussi une grande rigueur dans le staff médical. Mais notre succès, on le doit aussi à la fidélité des bénévoles et de tout le staff qui font le travail de l'ombre." Une réelle politique de club et un engouement local qui forgent le respect.Un engouement que la dirigeante veut aussi porter au niveau national. Devenir présidente de la fédération nationale de volley-ball ? Pourquoi pas : "Le volley-ball a besoin de changements, notamment sur la parité entre filles et garçons, où le déséquilibre est criant et injuste."

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