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Yann Delaigue appelle les Bleus "à se lâcher"

Par Jérémy Jeantet

Retrouver une identité de jeu est l'objectif principal du XV de France, qui affronte le Pays de Galles ce samedi. Un impératif encore plus que la victoire, selon l'ancien demi de mêlée international Yann Delaigue.

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Ce samedi, le XV de France affronte le Pays de Galles pour son troisième match du tournoi des 6 Nations, le dernier au Stade de France. Après la défaite en Irlande et la triste victoire contre l'Ecosse, il est temps, pour Yann Delaigue, que les Bleus proposent un jeu plus emballant. "Il va falloir qu’ils se lâchent, qu’on voit une vraie identité de jeu, réclame l'ancien demi de mêlée international, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. Jusqu’à maintenant, on est toujours déçus. On attend une réaction contre une grosse équipe du Pays de Galles. Même si on ne gagne pas, je serai content si on voit une réaction. Pour le moment, on ne voit rien, on est tristes de la regarder et on a l’impression que les joueurs aussi sont tristes."Un point de vue partagé par le staff du XV de France, ce qu'explique Sébastien Vahaamahina : "Le staff nous a dit qu’il fallait qu’on se lâche, qu’on soit plus souriants et positifs. Il y a beaucoup de critiques mais si on regarde en détail la rencontre en Irlande, on a fait un bon match en défense et la réaction était un peu tardive. Il nous a manqué un bon début de match, mais il peut y avoir du spectacle samedi."

"Les joueurs n'osent rien faire"

Si un point a donné satisfaction en Irlande, c'est la défense française, qui s'est montrée solide. Mais, selon Yann Delaigue, c'est loin d'être suffisant à quelques mois de la Coupe du monde : "On est costauds, on met de l’engagement et les mecs mouillent le maillot, là-dessus il n'y a rien à dire. Mais on a l’impression que les joueurs n’osent rien faire. Ils donnent l’impression d’avoir peur de perdre leur place. Peut-être que les coachs doivent les rassurer, leur dire de prendre du plaisir ensemble et leur demander d’être solidaires ensemble. On a l’impression que quand un joueur fait un choix, c’est sur la pointe des pieds."

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