Le cerveau est un organe fascinant, mystifié depuis la découverte de son existence. Myriam Ogier, invité de Sud Radio, a récemment sorti un livre pour tenter d’éclaircir un peu plus nos connaissances sur le sujet "Un cerveau droit au pays des cerveaux gauches", sorti aux éditions Eyrolles. Pour ceux qui l’ignorent, le cerveau est composé de deux hémisphères : un droit et un gauche. Myriam Ogier les différencie comme ceci : "Pour résumer schématiquement, les cerveaux droits ce sont les créatifs avec une vision globale, une pensée en arborescence, beaucoup de curiosité et d’intuition alors que le cerveau gauche est plus analytique, logique, avec une pensée séquentielle et plus centrée sur un objectif. Il faut néanmoins rappeler que cette distinction entre les deux hémisphères est moins d’actualité, elle a beaucoup évolué. Aujourd’hui on sait qu’il y a énormément de connexions entre les deux parties".
Utiliser plus son hémisphère droit que le gauche, c’était auparavant s’attendre à être marginalisé : "Quand j’étudiais les surdoués, on les divisait en 3 catégories : ceux qui réussissaient brillamment, ceux qui se débrouillaient sans plus mais qui s’ennuyaient un peu et puis ceux qui n’y arrivaient pas, parce qu’ils avaient un mode de pensée trop différent. On peut dire la même chose des cerveaux droits adultes" explique Myriam Ogier. Pourtant aujourd’hui, savoir jongler entre les deux hémisphères et pouvoir utiliser son côté droit est une chose de plus en plus prisée pour certains métiers : "On demande aux managers par exemple d’avoir une intelligence émotionnelle – qui vient du cerveau droit -, pour comprendre les gens, avoir une empathie" ajoute l’auteure, également coach en accompagnement individuel et collectif.
Essentiel en entreprise, nécessaire au quotidien, être un cerveau droit "au pays des cerveaux gauches" n’est désormais plus une faiblesse mais un véritable atout.