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Uniforme à l'école : l'expérimentation va démarrer

Par Jean Baptiste Giraud

Quelle forme va prendre le retour de l'uniforme à l’école ? François Grosdidier, maire de Metz, va participer à cette expérimentation.

uniforme
Des expérimentations pour un retour de l'uniforme à l'école.

Gabriel Attal va annoncer cette semaine un plan de grande ampleur afin de réintroduire l’uniforme à l’école à la rentrée de septembre. Plusieurs communes se sont portées volontaires.

L'uniforme contre des "signes extérieurs à l'école"

François Grosdidier, maire de Metz, va participer à cette expérimentation. Quelle forme va prendre cet uniforme à l’école ? "Nous ne le connaissons pas car le ministère a dit qu’il le définirait. Il s’agit manifestement d’un pantalon, d’un T-shirt et d’un pull uniformes, c’est-à-dire les mêmes pour tous les élèves, qui ne les distinguerait pas."

Pourquoi vouloir expérimenter cela ? "On va voir si cela fonctionne, si cela a un intérêt. Très souvent, on voit aujourd’hui que les enfants portent la marque de leur condition sociale, parfois même de leur appartenance. Des sujets entièrement extérieurs à l’école y font leur entrée, cela peut cliver. La tenue n’est certainement pas le remède miracle, mais cela aidera à mettre les enfants à égalité. Cela donnera un peu plus de cohésion à une classe, sans pour autant écraser les personnalités. L’école a aussi vocation à révéler les personnalités et faire connaître les différences. Mais aujourd’hui, les différences supplantent d’autres notions. Cela vaut le coup d’essayer dans une école un peu à la peine aujourd’hui."

 

Des écoles candidates

Dans quels niveaux le retour de l'uniforme sera-t-il testé ? "Ce sera exclusivement en primaire, peut-être même en maternelle, précise François Grosdidier, maire de Metz. Nous avons une soixantaine d’écoles éventuellement candidates, pour lesquelles il y avait consensus entre la direction, les enseignants et les parents d’élève. Le kit de base comprendrait cinq polos, deux pulls. Nous verrons comment nous organiser si la formule plaît et perdure."

Qui en paierait le coût de 200 euros ? "La prise en charge par l’État ne se ferait que pour 100 euros et dans une limite de quatre écoles. Par ailleurs, on sait que ce type d’aide est toujours limité dans le temps. Cela finira à la charge de la collectivité. Nous avons l’habitude, c’est toujours comme cela avec tous les dispositifs qui lancent l’état. 9000 élèves et 200 euros, cela fait 1,8 million d’euros. Je ne les ai pas aujourd’hui dans mon budget de fonctionnement. Mais toutes les écoles ne seront pas candidates."

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