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Séjour écourté, covoiturage, espoir… Les retours de vacances perturbés par la grève SNCF

Par Benjamin Jeanjean

Reportage Sud Radio. Alors que les habitants de la zone C voient leurs vacances de printemps toucher à leur fin, la grève à la SNCF tout au long de ce week-end change les plans de nombreux vacanciers.

La grève à la SNCF perturbe les retours de vacances (©Kenzo Tribouillard - AFP)

Ça continue pour la zone B, mais c’est déjà (bientôt) fini pour la zone C ! Les vacances de printemps s’achèvent ce week-end pour de nombreux Français, et les retours s’annoncent pour le moins compliqués, la grève perlée à la SNCF reprenant ce vendredi jusqu’à dimanche. Face à ce problème, les solutions envisagées sont multiples. Salomé devait rentrer en Bretagne ce week-end, mais a pris les devants en partant un jour plus tôt, au grand dam de sa famille. "Ça fait une journée de vacances en moins, c’est sûr. Ma mère était un petit peu triste de me voir partir, j’avais un chien qui était un peu triste aussi !", regrette-t-elle au micro de Sud Radio.

Arthur, lui, n’a voulu prendre aucun risque et cale ses projets en fonction du calendrier de la grève. "Il est affiché sur mon bureau à côté de mon planning de travail, justement pour pouvoir tout faire correspondre. Je ne peux pas me permettre de poser des congés si c’est un jour de grève, je ne pourrais pas sortir de chez moi puisque je n’ai pas le permis… C’est galère, on a quand même hâte que ça s’arrête !", déclare-t-il.

"Impossible d’avoir des horaires fiables et être sûr que son train parte"

Étudiant en Italie, Lauriane doit absolument rentrer ce week-end, ce qui l’empêche de prendre le train. "Je vais rentrer en voiture plutôt que d’utiliser le train parce que c’est trop cher ou alors il n’y a pas de train", indique-t-elle. La solution de la voiture est aussi mise à profit par Aurore, qui a décidé de rentrer en covoiturage. "Je vais en Alsace, à la base on devait prendre le train et finalement il n’y en a pas. Les gens décident de prendre la voiture et prennent un Blablacar parce que ça ne leur coûte pas le litre d’essence", assure-t-elle.

Et quand bien même le train est indispensable, il ne reste alors qu’à prendre son mal en patience et à espérer très fort, comme le déplore Marie-Laure, qui ne sait toujours pas si son train est maintenu, 24 heures avant son départ prévu. "Pour avoir des horaires fiables et être sûr que notre train parte bien, c’est impossible, c’est vraiment galère. Pénible, vraiment", lâche-t-elle.

Un reportage de Clément Bargain

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