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Présidentielle : "Jadot n'en peut plus d'Hidalgo et de Taubira qui lui plombent sa campagne"

À quelques mois de la présidentielle, Yannick Jadot serait agacé que son nom soit rattaché sans cesse à la primaire de la gauche analyse Thierry Guerrier.

Thierry Guerrier est revenu sur le pas supplémentaire, fait ce dimanche par Christiane Taubira, vers une candidature à la présidentielle... dont l'étape, au préalable, serait une primaire populaire qui fait jaser.

"C'est un pas de plus qui ajoute à l’immense confusion qui règne, en ce moment, à gauche à moins de 100 jours de la présidentielle. Sans son style inimitable, Christiane Taubira a annoncé, qu’elle "acceptait l’augure de la primaire populaire, la plus belle et la plus légitime" selon elle. Dans la foulée, elle a invité les "autres candidats de gauche, écologie comprise, à en faire autant.. Et voilà bien là, la source de la confusion".

"Le premier souci est que Yannick Jadot, le candidat des Verts, refuse catégoriquement de participer à cette "primaire populaire", qui n’a le soutien d’aucun des partis officiels de gauche concernés. Pourtant, les organisateurs de la primaire pop voudraient bien soumettre le nom de Jadot aux 300 000 inscrits à ce scrutin à part, hors appareils politiques. Yannick Jadot, "choqué", était en colère qu’on utilise son nom contre son gré".

Autre soucis, Hidalgo ne va sans doute pas non plus y participer ?

"Eh non. Malgré ses mises en scène et coups de théâtre successifs pour essayer de sauver le Tutanic dans lequel elle est en train de couler, Anne hidalgo, qui a d’abord rejeté la primaire, avant d’appeler à sa tenue, a finalement considéré que ce scrutin n’avait "aucun intérêt" si Yannick Jadot ne s’y soumettait pas".

"C’est à n’y plus rien comprendre et ça ne peut que désespérer les derniers 3% d’électeurs qui semblent encore vouloir voter pour elle. Quelle situation ubuesque quand même ce matin à gauche. On a 5 candidats et 3 d’entre eux sont en plein psychodrame".

"On a là, la faillite du PS, avec Anne Hidalgo qui godille en permanence, ne sait pas comment quitter la scène et commence sérieusement à inquiéter les grands élus du Parti Socialiste. Tous voient arriver avec horreur la déroute, notamment financière du parti". On a donc aussi, à côté, une ex alliée, l’ancienne Garde des Sceaux de François Hollande, Taubira, sûre de son charisme (mais qu’on ne donne pas à plus de 3% non plus), qui espère créer un rapport de force en sa faveur avec la fameuse primaire pop et qui y va, donc, coûte que coûte".

"Toutes les deux collent donc aux basques du candidat écolo, qui lui n’en peut plus, car elles plombent en ce moment sa campagne. Yannick Jadot ne fait pas un pas sans être interpellé sur ce sujet. Un bal des egos grotesque".

Et quand est-il de Mélenchon et Roussel à quelques mois de la présidentielle ?

"Ils font comme si cette tragi-comédie ne les concernait pas. Ils déploient leurs programmes respectifs pour cette future pré. Jean-Luc Mélenchon a annoncé hier qu’il taxerait fortement les héritages au delà de 12 millions d’euros s’il était élu. Et Fabien Roussel s’est payé une jolie polémique en voulant permettre à tous les français d’accéder à des produits alimentaires de qualité, pour pouvoir consommer vin, viande et fromage, les 3 piliers de la gastronomie française selon lui. À l’extrême gauche végane on s’est étranglé d’horreur et on a traité le camarade communiste de "réac". Il s'en est bien amusé…"

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